vendredi 2 février 2007

8 novembre 1942

Afrique nord-occidentale. Dans la nuit du 7 au 8, le corps expéditionnaire allié parti d'Angleterre et des États-Unis arrive devant Alger, Oran et Casablanca : l'opération « Torch », décidée le 25 juillet, entre dans sa phase d'exécution. Il Y a là 500 navires de guerre et 350 transports divisés en 3 groupes: la Task Force navale de l'Ouest (contre-amiral américain Hewitt), qui débarque ses troupes (commandées par le général américain Patton) au Maroc, à Casablanca; la Task Force navale du Centre (commodore Troubridge, de la Royal Navy), qui débarque ses troupes (commandées par le général américain Fredendall) en Algérie, à Oran; la Task Force navale de l'Est Ccontre-amilal Burrough, de la Royal Navy), qui débarque ses troupes (commandées par le général américain Ryder) à Alger.
La direction generale des forces navales est confiée à l'amiral anglais Cunningham, et c' est Eisenhower qui assure le haut commandement de l'opération.
C'est à 1 heure du matin qu'a lieu le débarquement près d'Alger; il Y a .là 2 régiments américains, 2 brigades britannIques, 2 bataillons de commandos britanniques, plus 1 régiment américain qui, à 5 h 30, pénètre dans le port d'Alger. A 19 heures, la ville capitule. Le groupe du Centre débarque à 1 h 30, près d'Oran, 1 division, 1 division blindée, 1 bataillon de rangers, et 1 bataillon de parachutistes. Tout le contingent est américain. Les unités anglaises Walneyet Hartland sont coulées alors qu'elles tentent de prendre le port sans faire de dégâts.
Le groupe de l'Ouest débarque à 5 heures, près de Casablanca, des troupes amerlcalnes comprenant 1 division et 2 régiments d'infanrerie, 3 divisions blindées et des unités spéciales.
A la suite de l'opération « Torch », le gouvernement de Vichy rompt ses relations diplomatiques avec Washington.
France. 6 h 30 : PrenaIlt conscieJlce de ce qui est en train de se passer sur les côtes africaines, le commandement des U-Boote à Paris ordonne à 15 sous-marins de se rassembler au large des côtes du Maroc pour intercepter les navires alliés de l'opération « Torch », mais lorsque les unités arrivent à l'endroit prévu, convoi est déjà passé.
7 houros : On remet au maréchal P6tuin une lettre personnelle du présidont Roosevelt, lui annonçant la nouvelle du débarquement allié en Afrique du Nord.
Pétain répond immédiatement : « J'ai toujours dit qu'en cas d'attaque nous défendrions notre empire... Nous sommes attaqués, nous nous défendrons. Voilà l'ordre que je donne. )} De fait, en exécution de ses ordres, les troupes françaises commencent par s'opposer au débarquement, notamment au Maroc, ou les combats font 1500 morts. Mais, le 10, après le cessez-Je-feu à Alger, il adressera à Darliln un télégramme secret lui faisant confiance pour négocier avec les Alliés la neutralité de l'Afrique du Nord. Pétain, de toute façon, n'a null€ment l'intentÏon de s'allier aux Anglo-Américains, comme y incline Weygand, appelé à Vichy pour consultation, et que les Allemands arrêteront le 12.

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