samedi 10 février 2007

23 novembre 1942

Front soviétique. En.cerclés par des détachements de la ve armée de chars et de la XXle armée soviétique au sud de Serafimovitch, 5 divisions roumaines de la III' armée capitulent. Les Allemands pris au piège dans Stalingrad sont attaqués par-derrière par les LXVe et LXIVe armées soviétiques. Le commandant du groupe d'armées B, von Weichs, pousse Paulus, commandant de la VIe armée, à briser l'encerclement avant que les Soviétiques ne puissent amasser d'autres forces autour de la ville assiégée.
Mais Hitler a pris maintenant le commandement de l'armée, et lorsque Goering lui assure que la Luftwaffe sera en mesure de ravitailler Stalingrad en vivres, en munitions et en matériel pour une valeur de 700 tonnes par jour, il ordonne à Paulus de résister sans bouger, en attendant que le groupe d'armées B puisse reprendre l'offensive pour le libérer. Il lui faut organiser la « résistance de Stalingrad».
Entre-temps, von Manstein est rappelé du Front de Leningrad pour prendre la tête du groupe d'armées du Don, qui comprend la IVe Panzerarmee Cà l'exception de la partie restée avec la VIe armée), cette même VIe armée et les restes des IVe et Ille armées roumaines, avec pour mission de libérer Stalingrad et de rétablir le front d'origine, Von Manstein organise ses forces en 2 groupes d'opération : le groupe Hoth, posté au sud du Don, et le grou.pe Hollidt, au nord. Le plan, en partie dicté par Hitler, prévoit d'attaquer le Front de StaHngrad du généraI Eremenko, puis de se replier à l'improviste pour attaquer, en accord avec l'armée de Paulus, qui aura enfoncé l'anneau soviétique autour de Stalingrad, le Front du Don de Rokossovski. Les Soviétiques, quant à eux, se trouvent confrontés à un problème d'une grande importance stratégique : ou bien concentrer les forc€s de leurs fronts du sud pour écraser la poche de Stalingrad, ou bien isoler cette dernière et utiliser toutes leurs forces pour couper la voie de la retraite aux forces allemandes du Caucase. Les Soviétiques choisissent la première solution - à savoir la liquidation immédiate de Stalingrad -, convaincus qu'il suffit de quelques jours pour anéantir la VIe armee de Paulus: l'anneau intérieur a été renforcé et il est en grande partie doublé d'un « anneau extérieur», long de 450 km, qui a pour fonction d'empêcher une éventuelle tentative de libération des assiégés. Ce choix stratégique, qui permettra aux Allemands de retirer leurs forces du Caucase, a pour origine une énorme erreur d'e"aluation des forces allemandes de Stalingrad. Les Soviétiques, qui ont là environ 480000 hommes, pensent au départ que les Allemands sont 90000. Ils ne font donc entrer en jeu qu'une quantité limitée d'hommes et d'engins. D'après Rokossovski, ce n'est que le 26 janvier qu'ils arrivent à établir que les forces ennemies s'élèvent à 330000 hommes (ils sont en réalité 284000, comme le prouvent les documents allemands).
Afrique du Nord. En Libye, après avoir été dépassés sur leur flanc sud par la 7e division blindée du IDe corps britannique, les forces Halo-allemandes reculent d'Agedabia jusqu'à El Agheila, où Rommel espère bloquer l'avance'ennemie.
Algérie. Le Q. G. allié est transféré de Gibraltar à Alger.
Tunisie. Les commandements britannique et français fixent les limites de leurs compétences respectives : des Britanniques dépendront toutes les troupes au nord de la ligne Le Kef-Zaghouan, des Français celles au sud de cette ligne.
Sénégal. Dakar est occupée par les Alliés sans effusion de sang.
Pacifique. Guadalcanal. Après une intense préparation d'artillerie, le 164e régiment d'infanterie américaIn part à l'assaut dans La zone de Pointe Cruz, mais la résistance est trop dure, et il subit de lourdes pertes. L'offensive est stoppée dans l'attepte de renforts.
Nouvelle-Guinée. Après s'être regroupée, la 25e brigade australienne attaque les positions ennemies de Gona, mais elle se heurte à une résistance farouche et efficace. Un bataillon américain poursuit sa Inarche vers Sanananda. Une batterie d'ar1Î 1I{]ric de campagne, destinée au soctcllr de Soputa, est transportee par voie aérienne à l'aéroport de Popendetta, qui maintenant fonctionne. Les attaques contre les fortifications japonaises dans le « Triangle » se révèlent inutiles.

Aucun commentaire: