jeudi 22 février 2007

14 décembre 1942

Libye. La 7e division blindée britannique fait pression sur les ItaloAllemands, retranchés derriére les champs de mines a El Agheila. Au sud-ouest, dans le désert, la 2e division néo-zélandaise entreprend une action de diversion pour contourner El Agheila.
Nouvelle-Guinée. Le convoi nippon signalé un peu plus haut accoste dans la matinée a l'embouchure du Mambare, ou il effectue ses opérations de débarquement. Il nez sera repéré que dans l'aprés-midi par la reconnaissance alliée.Chasseurs et bombardiers de chasse attaquent encore hommes, vivres et munitions, causant d'énormes dommages.2 compagnies du 127e régiment d'infanterie américain pénétrent prudemment dans le village de Buna, d'ou les Japonais se sont enfuis la nuit précédente. En une seule journée, 178 t de matériel arrivent d'Australie par voie aérienne.
Empire francais. Les Anglais remettent Madagascar a la France combattante.

jeudi 15 février 2007

13 décembre 1942

Libye. La 2" division néo-zélandaise occupe Marsa el-Brega, un · à l'est d'El Agbeila. Rommel commence à évacuer la position, laissant des troupes d'arrière-garde et de nombreux champs de mines. La R. A. F. attaque sans répit les Italo-Allemands en retraite.
Tunisie. Le 5e corps de la Ire armée britannique reçoit l'ordre de se préparer pour une nouvelle offensive contre Tunis.
Nouvelle-Guinée. Des avions alliés attaquent sans succès une escadrille de 5 contre-torpilleurs ennemis amenant du matériel et 800 hommes (dont le général Kensaktl Octa, successeur d'Horii à la tête du « Déta chement des mers du Sud») pour la garnison japonaise décimée. Le nœud routier entre Soputa et Sanananda est nouveau Isolé par les Japonais. Les Australiens soumettent le village de Buna a un puissant bombardement d'artillerie; pendant la nuit, les derniers défenseurs japonais, qui ne sont plus qu'une centaine, évacuent le village et rejoignent a la nage le village de Giruwa.

12 décembre 1942

Front soviétique. L'opération « Tempête d'hiver », voulue par le commandant du groupe d'armées du Don, von Manstein, contre l'avis d'Hitler, débute dans la zone de Kotelnikovo. L'€nsemble des blindés du général Hoth, comprenant les 17e, 6e et 23e divisions blindées appuyées par la IVe armée roumaine et une partie de la Ille, enfoncent les lignes de la LIe armée soviétique au sud du Don, tandis que le reste des forces de von Manstein, constitué par le groupe d'opération Hollidt, attaque au nord du fleuve. Le premier et le deuxième jour, les Alle'mands font de rapides progrès, puis la résistance soviétique se durcit avec l'arrivée de renforts.
Libye. A Agedabia, Montgomery lance la 2e division néo-zélandaise vers Marsa el-Brega, à quelques kilomètres des lignes de défense aIlemandes d'El Agheila.
Tunisie. Combats entre blindés allemanès, et britanniques à l'est et au sup-est de Medjez el·Eab.
Pacifique. Guadalcanal. A la faveur des ténèbres, un détachement japoais effectue un raid conne le Hen)n Field, endommageant l'une des pistes réservées aux avions de chasse.
Nouvelle-Guinée. Pour surprendre nneml, les chars d'assaut légers 1 débarqués dans la baie d'Oro sont emmenés en grand secret à Hariko. Quelques corvettes, avec à leur bord des détachements australiens, commencent des opérations de débarquement devant la plantation Soena, mais les arrêtent presqpe aussitôt pour se réfugier à Porlock Harbor, à la nouvelle de l'approche d'une formation japonaise.

11 - 12 décembre 1942

Algérie. Dans la Iluit, 4 «cochons» de la marine italienne forcent le port ,d'Alger, coulant 4 paquebots d'ull convoi allié.

mercredi 14 février 2007

11 décembre 1942

Front soviétique. L' Armée rouge conserve IJartout l'initiative, progressant dans le secteur de Stalingrad et dans la grande boucle du Don, de même que dans le Caacase. La Ive Panzer de von Manstein est en mauvaise posture à l'est de Stalingrad. Dans le Caucase, le groupe d'années A établit une ligne de résistance à proximité du Terek.
Libye. Montgomery donne ses directives pour la reprise de l' offenSlve. Les Britanniques attaqueront El Agheila le 14. En prévisiDn de l'attaque, la R. A. F. intensifie ses raids sur les centres logistiques italo-allemands.
Tunisie.Britanniques et Français repoussent une nouvelle attaque à Medjez el-Bab. Les détachements de ,la 6e division blindée anglaise commencent à arriver en première ligne.Allemands et Italiens investissent les zones abandonnées par la Ire arfiée britannique pour se réorganiser.
Nouvelle-Guinée. Situation stationnaire. Dans la nuit du Il au 12, les navires amenant du ravitaillement aux Alliés commencent à arriver dans la baie d'Oro. Avec le premier convoi arrivent les 4 premiers chars d'assaut.

10 décembre 1942

Tunisie. Des colonnes de chars d'assaut et de fantassins allemands marchent sur Medjez el-Bab depuis l'est et le nord-est, mais elles sont repoussées à 3 km de là par les , 4 bataillons français et. par la 1 re brigade anglaise des gardes qui occupent la position. La Il e brigade de la 78e division britannique et les détachements de la 1re division blindée américaine qui se sont joints a celle-ci se retirent à Béja pour se réorganiser. Au cours de la retraite, les détachements américains abandonnent une grande partie de leur équipement.
Italie. A nouveau, violents bombardements anglais sur Turin.
Nouvelle-Guinée. Les Japonais restés dans la zone au nord-ouest de Gona et soumis au pilonnage continu de l'aviation alliée reçoivent l'ordre de préparer un périmètre défensif dans la zone de Napapo et d'attendre des renforts. Les maigres ravitaillements quj leur parviennent arrivent par voie aérienne.

9 décembre 1942

Tunisie. Les Italo-Allemands repoussent un assaut des engins blindés britanniques dans la zone de Tebourba.
Algérie. Des avions-torpilleurs italiens touchent 2 paq.uebots en rade d'Alger.
Pacifique. Guadalcanal. Le général Patch, de l'armée de terre, prend la tête des forces américaines de l'ile, remplaçant le général Vandegrift, commandant la 1 re division de marines. Celle-ci sera peu à peu retirée au cours du mois.
Nouvelle-Guinée. Après des bombardements aériens et terrestres, la 21 e brigade australienne écrase la résistance désespérée des derniers détachements nippons dans la zone de Gona. La bataille prend fin à 16 h 30; les Japonais laissent des centaines de morts sur le terrain. Un bataillon de la 32e di vision américaine est aéroporté dans le secteur de Bana, en prévision de l'attaque finale contre le village de Buna.

8 décembre 1942

Tunisie. Eisenhower permet au général Anderson de modifier les lignes de la Ire armée britannique en vue de l'offensive. Les combats sont freinés par la pluie.
Italie. Turin est encore bombardée par les avions de la R. A.F.: des dizaines de victimes, plus de 100 blessés, et des dégâts très graves, surtout dans le centre de la ville.
Nouvelle-Guinée. Des avions alliés interceptent une formation de 6 contre-torpilleurs japonais amenant des renforts et du ravitaillement à la tête de pont de Buna, et l'obligent à faire demi-tour. Après de violents combats, des détachements australiens finissent par atteindre le bloc entre Soputa et Sanananda. Les Japonais qui, fuyant Gana, tentent de rejoindre Giruwa sont décimés par les Australiens. La Force urbaine poursuit ses attaques contre le village de Buna, utilisant des lance-flammes inefficaces.
Guadalcanal. Des vedettes lancetorpilles américaines attaquent des contre-torpilleurs japonais qui tenent de s'approcher de l'île, et les mpêchent de débarquer hommes et matériel.

7-8 décembre 1942

Méditerranée. Dans la nuit, 3 « cochons" de la marine italienne (torpilles montées par deux hommes à califourchon) tenteqt de pénétrer dans le port de Gibraltar, mais les sentinelles veillent et les barrages de défense sont efficaces, la manœuvre échoue. Sur Les 6 hommes composant les équipages de l'action, 3 sont tués au cours de l'actÏon, 2 sont faits prisonniers, mais le dernier, le sous-lieutenant de marine Vittorio Cella, arrive à regagner l'Olterra.

7 décembre 1942

Afrique du Nord. En Tunisie, combats localisés. L'aviatiDn de l'Axe born barde le port de Philippeville, la R.A.F. bombarde Tripoli, en Libye.
Pacifique. Guadalcanal. 2 contretorpilleurs nippons amenant des renforts à la garnison de l'île sont attaqués et endommagés par des avions américains partis du Henderson Field.
Nouvelle-Guinée. Sur le front de Sanananda, la 30e brigade austraHenne remplace la 16e qui se bat depuis longtemps et souffre de la malaria. Les détachements australiens qui voulaient libérer les Américains encerclés au carrefour routier entre Soputa et Sanananda, échouent. Les autres troupes américailles de première ligne sont remplacées par des unités australiennes. Nouvelle attaque contre le village de Buna, au sud duquel les Japonais sont délogés de leur ligne retranchée.

6 décembre 1942

Tunisie. Des troupes allemandes pénètrent à l'intérieur des positions de la 1re division blindée américaine dans les hauteurs d'El Guessa. Le bilan de la bataille de Tebourba, où sont aussi int€rvenus des détachements de bersagliers ita1Lens, s'alourdit encore pour les BritannIques; qui ont perdu non pas 25, mais 72 chars d'assaut et ont eu non pas 400, mais 1100 hommes faits prisonniers (correction apportée par le communiqué italien).
Nouvelle-Guinée. La garnison du carrefour routier encerclé par les Japonais est presque à bout de vivres et de munitions, A Buna, on attend l'arrivée de chars d'assaut pour ré attaquer les assaillants.

5 décembre 1942

Tunisie. Raids aériens des deux côtés. 14 avions anglais et 10 italoallemands sont abattus. Eisenhower fixe au 9 le début de l'offensive générale, mais la Ire armée britannique est en difficulté en raison du TIanque d'aéroports avancés et des trop longues distances de ravitaillement.
Nouvelle-Guinée. La 21 e brigade ,tralienne se bÇlt toujours dans la zone de Gona. Un bataillon austraien renforcé tente d'empêcher les opérations de débarquement ennemies près du mouillage de Basabua, tandis qu'un autre bataillon avance vers l'ouest pour arrêter les Japonais débarqués à l'embouchure du Kumusi. Sur la piste SoputaSanananda, le bloc allié est encerclé par les Japonais, qui empêchent son ravitaillement. Des groupes de combattants surnommés Forces urbaines et Warren se lancent à l'assaut du village de Buna : ils arrivent à 50 mètres des maisons et les isolent. Le général Clovis remplace Waldron, blessé, à la tête de la 32e division américaine.

4 décembre 1942

Afrique du Nord. Duels d'artillerie en Cyrénaïque.
Tunisie. Dans la zone de Tebourba, les Allemands détruisent 25 chars d'assaut, 7 engins blindés, 41 canons, 300 véhicules automobiles et d'énormes quantités de munitions britanniques, faisant en plus 400 prisonniers.
Italie. Au cours d'un très violent raid sur Naples, effectué par des bombardiers Liberators partis d'Egypte, le croiseur léger Muzio Attendolo est coulé: 2 autres croiseurs (d'Eugenio di Savoia et le Raimondo MontecuccolÏ) sont gravement endommagés, mais le bombardement a surtout été tragique pour la population : 159 morts et 358 bles'sés, d'après des sources italiennes.
Nouvelle-Guinée. Des éléments avances américains atteignent Dobodura.

3 décembre 1942

Tunisie. Les Allemands de von Arnim, a près de nouvelles attaques,arrivent à occuper Tebourba dans la nuit du 3 au 4. La 78e division britannique, qui a subi de lourdes pertes, se retire au nord de Medjez el-Bab. Au sud, Français et Américains s'emparent du col de Faïd.
Nouvelle-Guinée. Les assauts répétés des Japonais menacent le bloc constitué par le 126e régiment d'infanterie américain sur la piste Soputa-Sanananda, MacArthur a donné l'ordre aux troupes alliées de préparer une grande offensive qui devrait dé buter le 5 décembre.
Pacifique. Nouvelle-Géorgie. Des bombardier américains, basés au Henderson Field de, Guadalcanal, commencent une série de raids quasi journaliers sur Pointe Munda, pour empêcher les Japonais d'y construire un aéroport.

2 décembre 1942

Tunisie. La 1re armée britannique repousse une nouvelle attaque allemande contre Tebourba, perdant environ 40 chars d'assaut, 1 régiment de parachutistes et 2 batailIons américains, renforcés par des détachements français, attaquent le col de Faïd, à 100 km au nord-est de Gafsa, en Tunisie centre-occidentale.
Nouvelle-Guinée. Les Japonais tentent avec 4 contre-torpilleurs de débarquer à l'aube 800 hommes à Basabua, mais des avions alliés les en empêchent. Ils parviennent à effectuer l'opération près de l'embouchure du Kumusi, une vingtaine de kilomètres au nord de Gana. Des détachements nippons attaquent le bloc qui se trouve sur la piste Soputa-Sanananda, et arrivent à en réduire le périmètre sans toutefois parvenir à l'enfoncer. Les assauts contre Buna échouent tout près de l'objectif. Le général Harding, qui commande la 32e division américaine, est remplacé par le général Waldron. Jusqu'à présent, 15000 Australiens et 15000 Améri· cains, qui ont pourtant la maîtrise du ciel et donc, en partie, aussi celle de la mer, n'ont pas réussi à avoir raison de 12000 Japonais.

1er-2 décembre 1942

Méditerranée. Courte bataille navale, au large des côtes tunisiennes, entre une formation italienne composée de 3 contre-torpilleurs et 2 torpilleurs, et un groupe anglais formé de 2 croiseurs et 4 contre-torpilleurs: les Italiens perdent 1 contre-torpilleur mais arrivent quand même à toucher 1 croiseur ennemi.

1er décembre 1942

Tunisie. Prévenant l'offensive alliée prévue pour le lendemain, les AllemaIlds du général von Arnim attaquent en force en direction de Tebourba, tout près de Djedeida, avec des fantassins et des chars d'assaut souteI1US par l'aviation. Les Britanniques doivent se replier après avoir perdu beaucoup de chars. La 1re division blindée américaine est rattachée à la 78e britannique pour contenir les Allemands dans la zone de Tebourba. L'aviation italo-allemande bombarde les installations portuaires de Bône et d'Alger,
Pacifique. Guadalcanal. Le Be régiment de la 2e division de marines est retiré des positions avancées à l'ouest du Matanikau. Celles-ci sont confiées à l'infanterie.
Nouvelle-Guinée. La 21 e brigade australienne prend Gana d'assaut. Les J a panais se retirent à la mission de Gona pour continuer la résistance. Aucun signe de fléchissement ailleurs. Bien au contraire,les Nippons font fortement pression sur le bloc créé par des détachements de la 32e division américaine, sur la piste Soputa -Sanananda.
Chine. La direction du pont aérien Inde-Chine passe de Stilwell à l'Air Transport Command, basé en Inde.
Birmanie. Après s'être reposés et avoir renouvelé leur équipement, les Japonais garnissent la ligne Tengchoung- M yitkyin a - Kamaing- KalewaAkyab.
Le général Spaatz cède le commandement de la Be force aérienne américaine, basée en Angleterre, au général I. C. Eaker, et prend la tête des forces aériennes alliées en Afrique d il Nord-Ouest.

mardi 13 février 2007

30 novembre 1942

Tunisie. Jusqu'à ce jour, les ItaloAllemands ont pu faire parvenIr en Tunisie environ 15 500 combattants,qui contiennent sans trop d' effort les pointes offensives de la Ire arfiée britannique, ainsi que celles des divisions américaines et françaises. La 11 e brigade de la 78e division anglaise résiste aux attaques allemandes près de Djedeida.
Pacifique. Bataille navale de Tassafaronga (Guadalcanal). La TaskForce 67 du contre-amiral Wright intercepte et attaque 1 escadrille de B contre-torpilleurs : japonais commandes par le contre-amiral Tanaka et transportant des troupes et du matériel à Guadalcanal. Durant le combat de nuit, 1 contre-torpilleur nippon est coulé et 1 autre endommagé. L'escadrille doit se retirer sans effectuer le débarquement, mais elle inflige de lourdes pertes aux unités américaines.
Empire français. La Côte française des Somalis et la Réunion se rallient à la France libre.
Nouvellesur les monts Owen Stanley, la -Guinée. Après une période de repos et de réorganisation faisant suite à la campagne sur les monts Owen Stanley, la 21 e brigade australienne remplace la 25e sur le front de Gona. Contournant les positions ennemies, des détachements du 126e régiment de la 32" divIsIon américaine bloquent la piste Soputa-Sanananda, mais les attaques frontales sur Sanananda ne donnent aucun résultat. Le «Triangle» nippon est toujours Imprenable.

29 novembre 1942

Front soviétique. Les Soviétiques contInuent a regagner du terrain dans le secteur de Stalingrad, et von Manstein commence à pressentir le danger qui menace ses armées. La lutte reprend également dans le Caucase, dans la zone de Terek, ou les Soviétiques déclenchent une série d'attaques.
Tunisie. La l le brigade de la 78e division britannique est bloquée à Djedeida par la forte résistance allemande. 2 bataillons de la 1 re brigade anglaise de parachutistes sont lâchés à Depienne, à 15 km aU nord-est de Pont-du-Fahs, avec pour mIssion d'occuper l'aéroport d'Oudna, mais ils sont repoussés.
Pacifique. Guadalcanal. 3 batailIons incomplets d'infanterie et de marines et nouveau contingent de Seabees sont débarqués dans la zone de Pointe Kali, où les Américains projéttent de construire un nouvel aéroport. Les commandements américains étudient l'éventualité de retirer les marines de Guadalcanal et de confier la responsabilité des opération s à l'arIDee, qui depuis plus d'un mois a 1 reçu sans arrêt de nouveaux déta1 chem~~nts. Au genéral Vandegrift, qui a dirigé jusqu'alors les opérations, devrait succéder le général Patch.
Nouvelle-Guinée. Des bombardiers alliés interceptent et attaquent · 4 contre-torpilleurs japonais dans le détroit cie Vitiaz, les obligeant à faire demi-tour. Les 4 unit.és transportaient des renforts de Rabaul à Gona. Des troupes nipIJones, qui se sont retirées vers des positions au nord de Gona, le long de la rive ouest du fleuve Kumusi, atteignent Giruwa à bord d'un bateau.

lundi 12 février 2007

28 novembre 1942

Front soviétique. La tragédie de Stalingrad continue. D'abord à l'insu d'Hitler, puis contre sa volonté, von Manstein étudie l'opération « Tempête d'hiver », destinée à rompre l'encerclement des Soviétiques et à libérer la VIe armée.
Tunisie. La 11 e brigade de la 78e division britannique et des détachements de la 1 re division blindee américaine atteignent la périphérie de Djedeida, à 24 km de Tunis. C'est là le point le plus proche de Tunis atteint par les Alliés avant la dernière phase de la campagne. Au sud, les Allemands évacuent Pontdu-Fahs, à 56 km au sud-est de Tunis. Le transfert de groupes de blindés allemands, de SaintCyprien vers Tebourba au nord, risque de provoquer l'encerclemen de 2 reglments anglais au sud de Djedejda.
Empire français. Les forces britanIl jquus occupent la Réunion.
Somalie française. Un tiers de la garnison cE Djibouti, jusqu'alors fidèle au gouvernement de Vichy, passe à la Somalie britannique et se range aux: côtés des AIliés.
Pacifique. L'amiral Halsey remplace le contre-amiral Kinkaid par le contre-amiral Wright, à la tête de la Task Force 67 (5 croiseurs et 4 contre-torpilleurs), qui a pour mission de surveiller l'Ironbottom Sound entre Savo et Guadalcanal, r afin d'empêcher la livraison de raviillement aux Japonais. Ceux-ci, r qui ont perdu la supériorité aérienne et navale dans le secteur, comptent établir de solides positions sur les îles de Nouvelle-Géorgie et de Santa Isabel, qui pourront servir de tremplin de lancement pour Guadalcanal.

27 novembre 1942

France. Les Allemands désarment « l'armée d'armistice» du gouvernement de Vichy. A l'aube, les S. S. envahissent l'arsenal de Toulon. Plutôt que de tomber aux mains des Allemands, la flotte française se saborde par ordre de son commandant, l'amiral Jean de Laborde. 75 bâtiments sont détruÏts : 3 bâtiments de ligne, 7 croiseurs, 30 contre-torpilleurs ou torpilleurs, 16 sous-marins, 1 transport d'aviation et 18 avisos ou petits bâtiments. Seuls 4 sous-marins ont pu s'échapper.
Première réunion, près de Lyon, du Comité de coordination des mouvements de résistance de zone Sud. Empire français. L'A.-O, F. se rallie aux Alliés.
Tunisie. La 78e division britannique occupe Tebourba, à 36 km de Tunis, mais elle est chassée par les Allemands appuyés par des chars d'assaut et des stukas. Le gros de la 1 re division blindée américaine quitte le secteur d'Oran pour venir 'ejoindre la Ire armée britannique.

26 novembre 1942

Tunisie. Combats de chars au sud de Mateur.
Nouvelle-Guinée. A Gana, Austrar liens et Japonais se font face sans prendre d'initiatives. La 32e division américaine reprend, sans résultat, ses attaques frontales et latérales pour s'emparer de Sanananda; les progrès sont très limités, de l'ordre de quelques centaines de mètres. Les Alliés arrivent à 700 m de la piste de Killerton et s'emparent d'un dépôt de vivres férocement défendu par les Japonais. Après une longue preparation d'aviation et d'artillerie, une violente attaque est lancée sur le flanc ouest du «Triangle », là où les défenses japonaises sont les plus vulnérables. L'ennemi se met à l'a bri dans ses casemates pendant , les bombardements, et n'en sort que pour repousser aisément r attaque. Le 127e régiment d'infanterie américain arrive à Port Moresby.

25 novembre 1942

Afrique du Nord. En Tunisie, la 36e brigade de la Ire armée britannique avance au nord de Djebel Abiod vers Mateur. Au centre, d'autres troupes britanniques ,pénètrent dans les positions ennemies entre Mateur et Tebourba, et un contingcnt de la 1 re division blindée américaine effectue un raid contre l'aéroport de Djedeida, à 8 km de Tebourba, détruisant au sol 30 avions allemands. La 78e division reprend Medjez el-Bab.
Nouvelle-Guinée. Situation station· naire dans tous les secteurs du front. Accrochages de patrouilles et échanges d'artillerie.
Guadalcanal. 1 contre-torpilleur américain surprend et bombarde un groupe de 40 bateaux à moteur japonais à Tassafaronga. On signale des rnOUVCITICnts ennemis en Nouvelle-Georgie et à Santa Isabel.

samedi 10 février 2007

24 novembre 1942

Front soviétique. Secteur de Stalingrad : les S()viétiques exploitent les percées 0 pérées dans les lignes ünnemies. Secteur central: quelques offensjves localisées à l proximité de Vielikie Louki et Rjev.
Afrique du Nord. Rommel est à El Agheila, en Libye. Il n' a plus que 35 chars d'assaut et les quelques surVIvants de 2 divisions. Montgomery, qui se trouve à Agedabia, à moins de 100 km, met hélas beaucoup de temps (plus de 3 semaines) pour réorganiser la VIlle armée et reprendre l'offensive. Le 13 décembre, lorsqu'il se décide à attaquer, Rommel a déjà décroché. Le quartier général de la VIlle armée en convient : « L'ennemi nous a échappé par une habile retraite. »
En Tunisie, la Ire armée britannique reçoit l'ordre de marcher sur Tunis, avec comme objectifs principaux Tebourba et Mateur. Quelques divisions blindées américaines pénètrent elles aussi dans le pays.
Extrême-Orient. J. w. Sti1well est informé par le département de la Guerre américain que les Etats-Unis ne pourront fournir plus d'hommes et de matériel que la part qu'ils fournissent déjà pour alimenter le projet d'offensive visant à reconquéril la Birmanie.
Nouvelle-Guinée. Les Japonais repoussent les attaques de la 25e brigade australienne contre Gona. Des détachements de la 32e division américaine continuent de faire pression sur Sanananda. Dans l'après-midi, après une courte préparation à l'aide d'avions et de mortiers, une attaque coordonnée est lancée contre le « Triangle», mais les Japonais la repoussent aisément. Dans les autres zones de l'île, la situation est calme.
Pacifique. Iles Salomon. Les Japonais débarquent quelques détachements à Munda, en Nouvelle-Georgie, à l'ouest de Guadalcanal, dans le but {le construire des aéroports. Malgré la forte surveillance navale américainel les Nippons arrivent quand même à faire parvenir par bateau du ravitaillement à Guadalcanal. Pendant la nuit, des contretorpilleurs rapides mettent à l'eau des bidons flottants, reliés les uns aux autres par des cordes, que les fantassins vont ensuite chercher à la nage ou en canot. Le trafic du « Tokyo Night Express» est une verltable insulte pour les commandements américains.

23 novembre 1942

Front soviétique. En.cerclés par des détachements de la ve armée de chars et de la XXle armée soviétique au sud de Serafimovitch, 5 divisions roumaines de la III' armée capitulent. Les Allemands pris au piège dans Stalingrad sont attaqués par-derrière par les LXVe et LXIVe armées soviétiques. Le commandant du groupe d'armées B, von Weichs, pousse Paulus, commandant de la VIe armée, à briser l'encerclement avant que les Soviétiques ne puissent amasser d'autres forces autour de la ville assiégée.
Mais Hitler a pris maintenant le commandement de l'armée, et lorsque Goering lui assure que la Luftwaffe sera en mesure de ravitailler Stalingrad en vivres, en munitions et en matériel pour une valeur de 700 tonnes par jour, il ordonne à Paulus de résister sans bouger, en attendant que le groupe d'armées B puisse reprendre l'offensive pour le libérer. Il lui faut organiser la « résistance de Stalingrad».
Entre-temps, von Manstein est rappelé du Front de Leningrad pour prendre la tête du groupe d'armées du Don, qui comprend la IVe Panzerarmee Cà l'exception de la partie restée avec la VIe armée), cette même VIe armée et les restes des IVe et Ille armées roumaines, avec pour mission de libérer Stalingrad et de rétablir le front d'origine, Von Manstein organise ses forces en 2 groupes d'opération : le groupe Hoth, posté au sud du Don, et le grou.pe Hollidt, au nord. Le plan, en partie dicté par Hitler, prévoit d'attaquer le Front de StaHngrad du généraI Eremenko, puis de se replier à l'improviste pour attaquer, en accord avec l'armée de Paulus, qui aura enfoncé l'anneau soviétique autour de Stalingrad, le Front du Don de Rokossovski. Les Soviétiques, quant à eux, se trouvent confrontés à un problème d'une grande importance stratégique : ou bien concentrer les forc€s de leurs fronts du sud pour écraser la poche de Stalingrad, ou bien isoler cette dernière et utiliser toutes leurs forces pour couper la voie de la retraite aux forces allemandes du Caucase. Les Soviétiques choisissent la première solution - à savoir la liquidation immédiate de Stalingrad -, convaincus qu'il suffit de quelques jours pour anéantir la VIe armee de Paulus: l'anneau intérieur a été renforcé et il est en grande partie doublé d'un « anneau extérieur», long de 450 km, qui a pour fonction d'empêcher une éventuelle tentative de libération des assiégés. Ce choix stratégique, qui permettra aux Allemands de retirer leurs forces du Caucase, a pour origine une énorme erreur d'e"aluation des forces allemandes de Stalingrad. Les Soviétiques, qui ont là environ 480000 hommes, pensent au départ que les Allemands sont 90000. Ils ne font donc entrer en jeu qu'une quantité limitée d'hommes et d'engins. D'après Rokossovski, ce n'est que le 26 janvier qu'ils arrivent à établir que les forces ennemies s'élèvent à 330000 hommes (ils sont en réalité 284000, comme le prouvent les documents allemands).
Afrique du Nord. En Libye, après avoir été dépassés sur leur flanc sud par la 7e division blindée du IDe corps britannique, les forces Halo-allemandes reculent d'Agedabia jusqu'à El Agheila, où Rommel espère bloquer l'avance'ennemie.
Algérie. Le Q. G. allié est transféré de Gibraltar à Alger.
Tunisie. Les commandements britannique et français fixent les limites de leurs compétences respectives : des Britanniques dépendront toutes les troupes au nord de la ligne Le Kef-Zaghouan, des Français celles au sud de cette ligne.
Sénégal. Dakar est occupée par les Alliés sans effusion de sang.
Pacifique. Guadalcanal. Après une intense préparation d'artillerie, le 164e régiment d'infanterie américaIn part à l'assaut dans La zone de Pointe Cruz, mais la résistance est trop dure, et il subit de lourdes pertes. L'offensive est stoppée dans l'attepte de renforts.
Nouvelle-Guinée. Après s'être regroupée, la 25e brigade australienne attaque les positions ennemies de Gona, mais elle se heurte à une résistance farouche et efficace. Un bataillon américain poursuit sa Inarche vers Sanananda. Une batterie d'ar1Î 1I{]ric de campagne, destinée au soctcllr de Soputa, est transportee par voie aérienne à l'aéroport de Popendetta, qui maintenant fonctionne. Les attaques contre les fortifications japonaises dans le « Triangle » se révèlent inutiles.

lundi 5 février 2007

22 novembre 1942

Front soviétique. Encerclés par des détachemel1ts de la Ve armée de chars et de la XXle armée soviétique au sud de Serafimovitch, 5 divisions roumaines de la Ille armée capitulent. Les Allemands pris au piège dans Stalingrad sont attaqués par-derrière par les LXVe et LXIVe armées soviétiques. Le commandant du groupe d'armées B, von Weichs, pousse Paulus, commandant de la VIe armée, à briser l'encerclement avant que les Soviétiques ne puissent amasser d'autres forces autour de la ville assiégée. Mais Hitler a pris maintenant le commandement de l'armée, et lorsque Goering lui assure que la Luftwaffe sera en mesure de ravitailler Stalingrad en vivres, en munitions et en matériel pour une valeur de 700 tonnes par jour, il ordonne à Paulus de résister sans bouger, en attendant que le groupe d'armées B puisse reprendre l'offensive pour le libérer. Il lui faut organiser la « résistance de Stalingrad »,
Entre-temps, von Manstein est rappelé du Front de Leningrad pour prendre la tête du groupe d'armées du Don, qui comprend la IVe Panzerarmee Cà l'exception de la partie restée avec la VIe armée), cette même VIe armée et les restes des IVe et Ille armées roumaines, avec pour mission de libérer Stalingrad et de rétablir le front d'origine. Von Manstein organise ses forces en 2 groupes d'opération : le groupe Hoth, posté au sud du Don, et le groupe Hollidt, au nord. Le plan, en partÎe dicté par Hitler, prévoit d'attaquer le Front de Stalingrad du généra] Eremenko, puis de se replier accord avec l'armée de Paulus, qui aura enfoncé l'anneau soviétique

22 novembre 1942

Front soviétique. Les deux mâchoires de la tenaille soviétique se resserrent à Kalatch, enfermant dans un étau la VIe armée a11emande et une partie de la IVe arée de blindés, sans compter les contingents milleurs : en tout, 250000 hommes d'élite, 100 chars d'assaut, 1800 canons et plus de 10000 véhicules automobiles.
Afrique du Nord. Les Italo-Allemands repoussent momentanément les violents assauts de groupes de combat anglais, dans la zone d'Agedabia, en Libye. En Tunisie, la 36e brigade de la 78e division britannique repousse une attaque allemande à Djebel Abiod.
Pacifique. Guadalcanal. Vaines attaques américaines à l'ouest du périmètre de Lunga.
Nouvelle-Guinée. Alors que la 25e brigade australienne pousse vers Gana, le 126e régiment d'infanterie américain attaque dans le secteur de Sanananda. Des détachemr.nts américains venus de Soputa passent sur la rive est du Girua à bord de radeaux.

21 novembre 1942

Front soviétique. Face aux assauts de la ve armée de chars soviétiques au nord-ouest de Kletskaia, la Ille armée roumaIne donne des sIgnes très nets de fléchissement. Partout les combats continuent. Au sud, les Soviétiques avancent vers le Don; grâce à une manœuvre d'enveloppemen1, la LXIVe armée menace d'isoler les Allemands dans Stalingrad. Les blindés, qui ont lancé l'offensive depuis Serafimovitch, avancent vers Goloubaïa et Kalatch. Hitler refuse la proposition de Paulus de se replier sur le Don. Il faudra résister à outrance.
Afrique du Nord. En Libye, des avions anglais et américains effectuent un raid violent sur le port de Tripoli. En Tunisie, aucune opération importante; les Alliés se mettent en ligne, les Italo- Allemands aussi.
Algérie. Proclamant que «le maréchal n'est plus libre », Darlan, nommé haut commissaire de l'Etat français, forme un « conseil Impenal» avec les dirigeants de Vichy présents en Afrique du Nord.
France. Joseph Darnand appelle à la création d'une phalange africaine pour reconquérir l'Afrique du Nord aux côtés des Allemands.
Pacjfique. Guadalcanal. Les Américains arrivent à chasser les JaponaÏs de Pointe Cruz.
Nouvelle-Guinée. La 16e brigade australIenne, renforcee par le 126e réÇJi ment d'infanterie américain, réalise de très légers et très coûteux progrès en direction de Sanananda. Des détachements de la 32n division américaine se dirigent depuis Dobodura vers Buna, mais ils sont bloqués par les Japonais dans la zone du « Triangle »,

20 novembre 1942

Front sovietjque. A lors que les combats font raÇJe dans Stalingrad et au nord de la ville, une nouvelle grande attaque soviétique commence depuis Beketovka et Plodovitoïe, au sud de la ville. 3 armées y participent, la LXIVc, la LVII et la LI", ainsi que différentes unités blindées et mécanisées. Les SoviétIques sont divisés en deux groupes, le « Don », qui attaque par le nord, et le «Volga», qui attaque par le sud-est.
Afrjque du Nord. En Libye, la VIlle armée occupe Benghazi. Romme1 poursuit sa retraite vers l'ouest. En Tunisie, la pression continue des Allemands oblige les Français du 1ge corps d'arl11ée à reculer de 15 km da'lS la zone de Medjez elBab.
Pacifique. Guadalcanal. Attaques japonaises dans le secteur de Pointe Cruz : les Américains se replient puis reg agnent le terraIn perdu, grâce a l'action de l'aviation et de l'artillerie.
Nouvelle-Guinée. Les Australiens arrivent à entrer à Gana, mais à la tombée de la nuit ils sont refoulés par une contre-attaque nippone. Les Japonais sont toutefois expulsés de Soputa, et ils reculent jusqu'à Cap Killerton.

19 novembre 1942

Front sovietjque, A 5 h SO, après un tir meurtrier de roquettes et d'artillerie, débute la 1 grande contre-offensive soviétique dans le secteur de Stalingrad, qui i conduira les Allenla nefs a u désastre. 6 corps d'armée du Front du Don se lancent à l'assaut depuis la têtE! de pont de Kletskaïa, à 120 km au nord-ouest de Stalingrad. Les arrnées du Front du Sud-Ouest attaquent, elles, depuis Serafimovitcl1 sur lE Don, à 150 km environ au nord-ouest de Stalingrad. C'est le début d'une grande manœuvre en tenaille (l'autre bras sera formé, au sud, par le Front de Stalingrad). Allemands et Roumains résistent partout assez bien, sauf dans la zone de Kletskaïa, où l'on enregistre a ussitôt une forte pénétration soviétique. Le commandant du Heeresgruppe B, von Weichs, dont dépendent la VIe armée, la IV(~~ Panzerarmee et la IVe arfiée roumaine, ordonne de contreattaquer immédiatement, mais il n' arri ve qu'à contenir momentané1 ment la poussee de l'ennemi.
Tunisie. Le 1ge corps d'armée français refuse J'ultimatum posé par les Allemands pour l'évacuation de Medjez el-Bab. Arrivée de détachements d'infanterie anglais et d'artillerie américains qui obligent les Allelnands à se replier.
Pacifique. Guadalcanal. Dans la nuit du 19 au 20, les Japonais déclenchent une attaque contre les positions américaines situées à l'ouest du Matanikau.

18 novembre 1942

Front soviétique. Les Soviétiques sont sur le point de lancer une grande offensive, préparée depuis septembre par les généraux Joukov et Vassilievski, contre les forces allemandes à Stalingrad, à savoir la VIe armée et une partie de la 4e division blindée. Le groupe d'armées B (von Weichs), une partie de la 4e division blindée et la IVe armée roumaine se trouvent au sud-ouest de la ville. La VIlle armée italienne et la Ille roumaine se trouvent, elles, plus au nord, dans la grande boucle du Don. Côté soviétique, au nord du Don et jusqu'à la tête de pont de Kletskaïa, de l'autre côté du fleuve, le Front sud-ouest, commandé par Vatoutine, comprend la Ire armée} la Ve armée de chars d'assau1 et la XXle armée. De Kletskaïa à Stalingrad s'étend le Front du Don, commandé par Rokossovski et compose des LXVe, XXIVe et LXVIe armées. Depuis Stalingrad jusque vers le sud s'étend le Front de Stalingrad, dirigé par Eremenko et comprenant ce qUI reste de la LXlIe armée du général T chouikov, et les LX IVe, L VIle, LIe et XXVllle armées.
France. Pierre Laval est nommé à nouveau « dauphin» du maréchal Pétain, avec le pouvoir de signer seul lois et décrets. Les ministres Auphan, Gibrat et Barnaud démissionnent.
Tunisie. Une brigade de la 78e division britannique repousse un assaut allemand à Djebel Abiod, mais une autre brigade reste isolée à l'est de cette position. Les Allemands attaquent également le l ge corps d'arfiée français à Medjez el-Bab, à 55 km au sud-ouest de Tunis.
Pacifique. Guadalcanal. Les Américains avancent au sud-ouest de Pointe Cruz pour tenter une nouvelle offensive.
Nouvelle-Guinée. La 16e brigade australienne occupe Popondetta et avance vers Soputa sans rencontrer l'ennemi. A Popondetta commence aussitôt la construction d'une piste d'atterrissage.

17 novembre 1942

Algérie. Darlan accepte de ranger les forces françaises aux côtés des Alliés. Il est destitué par Pétain.
Tunisie. Les Anglais se heurtent aux Allemands à l'ouest de Djebel Abiod, à 110 km environ à l'ouest de Tunis. Plus au sud, les parachutistes américains accu pent l'aéroport de Gafsa.
Nouvelle-Guinée. Australiens et Américains se rapprochent de plus en plus de Buna-Gana. les Japonais reçoivent des renforts amenés par des contre-torpilleurs qui accostent de nuit à Basabua.

16 novembre 1942

Tunisie. Tout le pays est désormais occupé par les forces de l'Axe.
La Jre armée britannique progresse légèrement sur la côte. Un autre bataillon de parachutistes américams est lâché à Souk el-Arba, à 50 km au sud de Tabarka. Premiers combats entre détachements français et allemands à Oued Zarga, Mateur, et sur la route Béja-Djebel Abiod.
Pàcifique. Nouvelle-Bretagne. A Rabaul, le commandement de la VIlle armée japonaise est confié au général Hitoshi Imamura, qui dirige déjà la XVIIe armée, installée dans les Salomon, et la XVIIIe dont les forces sont disséminées en Nouvelle-Guinée.
Nouvelle-Guinée. Australiens et Américains débutent les opérations contre la tête de pont japonaise de Buna-Gona. Des détachements d'infanterie américains débarquent au sud de Buna. La 32" division américaine avance vers Buna, la 7e austraHenne vers Gona et Sanananda. Les Japonais, que les Alliés croyaient désorganisés et découragés, déploient en fait une résistance vigoureuse, favorisée par la nature accidentée du terrain et par une série de fortifications. A l'ouest du Girua, les troupes nippones sont commandées par le colonel Yokoyama (le général Horii a disparu au cours du repliement sur la piste de Kokoda), et à l'est par le capitaine Yasuda. L'aviation japol1aise s'oppose au débarquement des Américains au sud de Buna.

15 novembre 1942

Afrjque du Nord. Le lOe corps britannique occupe les aéroports de Mérrtouba.
Algérie. La Ire armée britannique franchit la frontière tunisienne et occupe Tabarka, sur la côte, à envifon 120 km de Tunis. Un bataillon de parachutistes américains occupe Youks-les-Bains, près de Tébessa, en Algérie, 150 km environ au sud de Bône.
Le général Giraud est nommé commandant en chef des forces françaises en Afrique du Nord.
Pacifique. Guadalcanal. Les 4 transports nippons qui ont survécu, sur les 11 qui devaient débarquer des renforts et du matériel à Guadalcanal, sont repérés à Tassafaronga Cà l'ouest du périmètre américain) et attaqués par les avions et les artilleries terrestres et navales américaines. 2000 hommes seulement arrivent à débarquer, 2 000 autres sont tués sur la plage bord. Les 4 transports sont cou!és. Ce sera la dernière tentative japonaise de grande envergure pour amener des renforts dans l'île,

14 novembre 1942

FIance. Les Italo-Allemands encerclent la base de Toulon, où est concentrée la flotte française. Malgré les démentis officiels, un coup de main se prépare.
Pacifique. Guadalcanal. Afin de neutraliser le Henderson Field, en preVISIon du débarquement de leurs renforts, les Japonais soumettent celui-ci à un violent bombardement naval.
Les avions de l'Enterprise et ceux basés à terre infligent de lourdes pertes à l'ennemi. C'est la suite de la bataille de Guadalcanal, commencée le 12 et décrite à cette date.
Nouvelle-Guinée. Les Alliés s'apprêtent à attaquer la tête de pont JaponaIse dans la zone Buna-Gona. A Natunga, des troupes américaines r consolident leurs positions. Dans la zone Embogu-Embi-Baie d'Oro, Australiens et Américains s'organisent, A Wairopi, sur la piste de Kokoda, la 25e brigade australienne construit un pont de fortune.

13 novembre 1942

Afrique du Nord. Le 10e corps de la VIIIe armée occupe Tobrouk.
Tunisie. Des détachemen1s italiens pénètrent en Tunisie par la Libye.
Les Italo-Allemands occupent la ligne Mareth, série de fortifications pompeusement appelées la « ligne Maginot africaine», et construites par les Français pOliT protéger la fra frontière orientale de leur colonie. En l'espace de quelques jours, la Tunisie sera occupée par les forces de l'Axe.
Italie. Plusieurs raids de la R. A. F. sur Gêl1es.
Algérie. Eisenhower se rend en avion à Alger, où il rencontre l'amiraI Darlan. Un convoi allié débarque à Bône 1 brigade de parachutistes, 1 régiment d'infanterie et le quartier général de la Ire armée britannique. La 36' brigade avance jusqu'à Djidljelli, 60 km à l'est de Bougie.
Pacifique. Iles Salomon. Le cuirassé nippon Hiel, touché la nuit précédente, est attaqué plusieurs fois par les Américains près de l'île de Savo par des avions-torpilleurs et subit des bombardements en piqué. Desormais condamné, il est coulé par les Japonais eux-mêmes.
Nouvelle-Guinée. Les Australiens anéantissent les arrière-gardes nippanes près du fleuve Kumusi.

12 novembre 1942

Algérie. Des détachements de la 1 Ire armée britannique occupent Bône, à 240 km à l'est d'Alger; des contingents de commandos débarquent près du port et l'occupent. L'aviation italo-allemande intervient plusieurs fois duran1 la journée, touchant des objectifs militaires et civils. 2 compagnies de parachu1 tistes américains sont lâchées audessus de l'aéroport de Duzerville, à 10 km au sud-est de Bône, et 1'occupent. Les parachutistes américajns sont rattachés à la Ire armée britannique dont ils dépendent opérationnellement.
Tunisie. Des unités allemandes de l'armée du généra] von Arnim débarquent à Tunis et à Bizerte.
Tunisie. Des unités allemandes de l'armée du général von Arnim débarquent à Tunis et à Bizerte.
Maroc. Des sous-marins de !'Axe coulent 2 transports américains au large des côtes marocaines.
Pacifique. Guadalcanal. La poche est «nettoyée» par les Américains. Un convoi en provenance des Nouvelles-Hébrides et de Nouvelle-Calédonie débarque plus r de 6000 hommes et d'énormes quantités de ravitaillement devant Pointe Lunga, mais il doit interrompre l'opération et s'éloigner, escorté par des contre-torpilleurs, car les avions de reconnaissance signalent une importante escadre japonaise, dont i 2 cuirassés, se dirigeant v€rs l'île.
Bataille de Guadalcanal. Dans la nuit du 12 au 13, l'escadre navale nipponne est signalée par les écrans radar, entre l'île de Savo et le Cap Espérance. Une violente bataille se canal, dans l'Iron Bottom Sound,c'est-à-dire le détroit du Fond de · Ferraille, ainsi surn?mm.é en raison de tous 1es navires qui y ont coulé. Les forces américaines comprennent le porte-avions Enterprlse,les cuirassés s Washington et South Dakota, les croiseurs San Franc1sco, Pensacola, Portland, Helena, Juneau, Atlanta, Northampton) San Diego, 22 contre-torpilleurs, 7 transports, 79 avions à bord de l'Enterprise et 194 basés à Guadalcanal et aux Nouvelles-Hébrides. Les forces j aponalses comprennent les 1 porte-avions ]unyo et Hiyo (avec 95 avions), 1, les cuirassés Hiei, Kirishima, Konga et Haruna, les croiseurs Atago, Ta ka 0, Sendai, Nagara, Tone, Chokai, Kinugasa, Suzuya, Maya, Tenryu, 30 contre-torpilleurs, 14 sous-marins, 11 transports. La flotte est appuyée par 215 avions basés en Nouvelle-Rretagne. Le bilan de la bataille, qui a duré jusqu'au 15 et à laquelle ont partici pé l€s forces navales et aériennes, est le suivant : les Américains perdent les croiseurs légers Atlanta et Juneau et 7 contre-torpilleurs; les croiseurs San Francisco, Portland, Helena, le cuirassé South Dakota et 4 contre-torpilleurs sont endommagés. Les Japonais enregistrent la perte des cuirassés Hiei et Hirishima, du croiseur lourd Kinugasa, de 2 contre-torpilleurs et de 7 des ) l 1 transports destinés à débarquer des renforts à Guadalcanal (environ 1 «) 000 hOmln€s). 4000 hommes seulement et quelques tonnes de matériel pourront par la suite être débarqués à Tassafaronga.
Nouvelle-Guinée. La 25e brigade australienne occupe Gorari, pendant que les Japonais se replient de l'autre côté du Kumusi en crue.

11 novembre 1942

France. Les troupes allemandes envahissent la zone Sud. Elles atteiJnent le camp retranché de Toulon. Des troupes italiennes passent la rontière française et débarquent en Corse. Devant l'i.nvasion allemande de la zone Sud, le maréchal Pétain prononce à la radio un discours de estation; il déclare notamment avoir reçu dans la la nuit une lettre du Führer qui lui annonce que, pour des raisons d'ordre militaire, il est obligé de prendre des mesures qUI auront comme effet la suppression des accords et des fondements mêmes de l'armistice. Pétain s'élève formellement contre ces décisions, incompatibles avec les conventions de l'armistice.
AfrÏque du Nord. Le 10· corps de la VIle armée, toujours à la poursuite des Italo-Allemands en déroute, pénètre en Libye et occupe Bardia sans coup férir. Les 1 re et 7e divisions blindées harcèlent les arrière-gardes de l'Axe en Libye. La 2e division néo-zélandaise s'arrête, elle, à la frontière égypto-libyenne,afin de se réorganiser.
Afrique nord-occidentale française. Les autorités françaises signent l'armistice avec les Alliés. Toute résistance des troupes de Vichy cesse à 7 heures précises. Une demi-heure plus tard, la 3e division américaine, qui aurait dû prendre Casablanca d'assaut, y entre dans l'enthousiasme général. Les diverses installations militaires sont occupées par les troupes alliées. En Algérie, des détachements de la 36e brigade de la Ire armée britannique débarquent à Bougie (175 km à l'est d'Alger) SaIS rencontrer de résistance. La Il e brigade de la 78e division quitte Bougie pour Bône (aujourd'hui Annaba), autre port de la côte algérienne.
Pacifique. Guadalcanal. Les Américaids interrompent leur offensive en direction de Kolumbona et commencent à se replier en deçà du Matanikau, car tout laisse supposer que les Japonais sont sur le point de lancer une offensive de grand style contre le périmètre de Lunga. A l'est du périmètre, les troupes américaines écrasent toujours les Nippons restés dans la poche, maintenant complètement fermée, qui s'étend de chaque côté du torrent Gavaga.
J Un convoi en provenance des Nouvelles-Hébrides commence à décharger des vivres et des munitions, mais, 3 de ses transports ayant été endommagés par des avions nippons, il interrompt les opérations et repart en direction d'une escadre navale qui arrive de Nouvel1e-Calédonie.

10 novembre 1942

Afrique du Nord. Les Britanniques de la VIlle armée occupent le col d'Halfaya.
Algérie. L'amiral Darlan lit à la radio une proclamation dans laquelle il ordonne aux forces françaises en Algérie et au Maroc de cesser toute résistance contre les Alliés. Infanterie et blindés américains convergent sur Oran : à 12 h 30 la ville capitule.
Maroc. Fin de la résistance française dans la zone de Port-Lyautey. L'aéroport est aussitôt rouvert au trafic, et des escadrilles d'avions de chasse américains, partis du porte-avions Chenango, y atterrissent. Des colonnes blindées marchent sur Casablanca, tandis que 1 bataillon de la 2e division blindée se dirige vers Marrakech. Des forces navales américaines se heurtent à des unités françaises à Casablanca.
Pacifique. Guadalcanal. Alors que le 7e régiment de marines continue d'éliminer les Japonais encerclés près du torrent Gavaga, le 2e régiment de marines et 1 bataillon du 164e régiment d'infanterie renouvellent leurs assauts à l'ouest de Pointe Cruz pour tenter d'occuper Kolumbona.
Nouvelle-Guinée. La 16e brigade Lstralienne oblige les Japonais à se replier depuis Oivi jusqu'à !'embouchure du Kumusi.

vendredi 2 février 2007

9 novembre 1942

front soviétique. La « Branche armées étrangères est » du service de renseIgnements allemand signale des concentrations de troupes soviétiques dans la zone de Stalingrad et en face de la Ille armée roumaille. Les services allemands ne sont cependant pas en mesure de déterminer si de telles concentrations sont le prélude à une grande offensive générale ou bien seulement à une action loealisee.
Afrique du Nord. Le temps s'améliorant, la VIlle armée britannique reprend sa poursuite des Italo-Allemands. La résistance de ces dernÎers est brisée à Sidi Barrani par la 2e division néo-zélandaise.
runisie. Des troupes allemandes aéroportées atterrissent à l'aéroport d'El Aouïna, près de Tunis, sans rencontrer d'opposition de la part des Français.
Algérie. Le général Anderson prend la tête de la Ire armée britannique et se dépêche d'envoyer des colonnes motorisées vers Tunis et Eizerte pour empêcher que les troupes de l'Axe n'occupent ces deux objectifs. Des sous-marins, des avions opérant en piqué et des avions-torpilleurs italo-allemands, lancés à l'atta que des convois alliés, coulent un transport américain devant Alger et endommagent le cuirassé Massachusetts, 2 croiseurs, 2 contIe-1orpilleurs et d'autres navires. Les forces françaises de Vichy résistent encore à Oran, tandis que les Americains occupent l'aéroport de La Senia.
Maroc. Les troupes du généraI Patton attaquent Port-Lyautey (aujourd'hui Kenitra) et l'aéroport, se heurtant à une résistance française inattendue. La 3e division américain€ retarde sa marche sur Casablanca pour attendre l'équipement lourd et l'artillerie qui doivent encore être débarqués.
Pacifique. Guadalcanal. Le 7e réglment de marines arrive à encercler presque entièrement des détachements ennemis près du torrent Gavaga, et il bloque les tentatives des Japonais pour rompre l'encerclement. Les Américains préparent une nouvelle attaque contre Kolumbona.
Nouvelle-Guinée. 1 régiment et 1 bataillon d'infanterie américains sont aéroportés de Port Moresby à Natunga.

8-9 novembre 1942

France. Convoqué à Munich par Hitler, Pierre Laval accepte d'ouvrir aux avions allemands les aéroports rançais de Tunisie, puis doit consentir à laisser débarqU€f les forces de l'Axe.

8 novembre 1942

Afrique nord-occidentale. Dans la nuit du 7 au 8, le corps expéditionnaire allié parti d'Angleterre et des États-Unis arrive devant Alger, Oran et Casablanca : l'opération « Torch », décidée le 25 juillet, entre dans sa phase d'exécution. Il Y a là 500 navires de guerre et 350 transports divisés en 3 groupes: la Task Force navale de l'Ouest (contre-amiral américain Hewitt), qui débarque ses troupes (commandées par le général américain Patton) au Maroc, à Casablanca; la Task Force navale du Centre (commodore Troubridge, de la Royal Navy), qui débarque ses troupes (commandées par le général américain Fredendall) en Algérie, à Oran; la Task Force navale de l'Est Ccontre-amilal Burrough, de la Royal Navy), qui débarque ses troupes (commandées par le général américain Ryder) à Alger.
La direction generale des forces navales est confiée à l'amiral anglais Cunningham, et c' est Eisenhower qui assure le haut commandement de l'opération.
C'est à 1 heure du matin qu'a lieu le débarquement près d'Alger; il Y a .là 2 régiments américains, 2 brigades britannIques, 2 bataillons de commandos britanniques, plus 1 régiment américain qui, à 5 h 30, pénètre dans le port d'Alger. A 19 heures, la ville capitule. Le groupe du Centre débarque à 1 h 30, près d'Oran, 1 division, 1 division blindée, 1 bataillon de rangers, et 1 bataillon de parachutistes. Tout le contingent est américain. Les unités anglaises Walneyet Hartland sont coulées alors qu'elles tentent de prendre le port sans faire de dégâts.
Le groupe de l'Ouest débarque à 5 heures, près de Casablanca, des troupes amerlcalnes comprenant 1 division et 2 régiments d'infanrerie, 3 divisions blindées et des unités spéciales.
A la suite de l'opération « Torch », le gouvernement de Vichy rompt ses relations diplomatiques avec Washington.
France. 6 h 30 : PrenaIlt conscieJlce de ce qui est en train de se passer sur les côtes africaines, le commandement des U-Boote à Paris ordonne à 15 sous-marins de se rassembler au large des côtes du Maroc pour intercepter les navires alliés de l'opération « Torch », mais lorsque les unités arrivent à l'endroit prévu, convoi est déjà passé.
7 houros : On remet au maréchal P6tuin une lettre personnelle du présidont Roosevelt, lui annonçant la nouvelle du débarquement allié en Afrique du Nord.
Pétain répond immédiatement : « J'ai toujours dit qu'en cas d'attaque nous défendrions notre empire... Nous sommes attaqués, nous nous défendrons. Voilà l'ordre que je donne. )} De fait, en exécution de ses ordres, les troupes françaises commencent par s'opposer au débarquement, notamment au Maroc, ou les combats font 1500 morts. Mais, le 10, après le cessez-Je-feu à Alger, il adressera à Darliln un télégramme secret lui faisant confiance pour négocier avec les Alliés la neutralité de l'Afrique du Nord. Pétain, de toute façon, n'a null€ment l'intentÏon de s'allier aux Anglo-Américains, comme y incline Weygand, appelé à Vichy pour consultation, et que les Allemands arrêteront le 12.

7 novembre 1942

Afrique du Nord. De fortes pluies ru lentissent la poursuite des Bri· n niques dans la zone de Marsa Matrouh. Rommel en profite pour h()II1Hll1lro 1(, pfllH UI'und nombre de divisions possible à la menace d'encerclement.
Italie. Dans la nuit, un nouveau raid aérien très violent de la R. A.F. s ur Gênes fait un grand nombre de victimes et des dégâts énormes. Les bombardiers britanniques touchent aussi la banlieue de Milan, Savone et Cagliari.
Afrique nord-occidentale. Le généraI Giraud, qui s' €st enfui par le sud de la France a bord d'un sousmarIn, rencontre à Gibraltar le généraI Eisenhower. Giraud croit qu'on J'a fait venir pour prendre le commandement des forces alliées qui vont bientôt débarquer en Afrique, mais Eisenhower le détrompe. Le Français s'en va, déçu, mais le lendemain il accepte d'assumer l'administration civile des territoir€s français d'Afrique du Nord qui seront libérés.
Pacifique. Guadalcanal. Des avions 1 basés à Henderson Field attaqueI1t et endommagent devant l'île 2 contm-torpilleurs japonais. Les Américains avancent à l'est du périmètre défensif jusqu'à ] mille du Metapona, sans être inquiétés par l'ennemi.
Chine. Dans le cadre de l'offensive qu'ils comptent lancer au printemps 1943, les Chinois demandent au général américain Wheeler d'exarniner le problème du ravitaillement (vivres et matériel),

6 novembre 1942

Aflique du Nord. C'est sous une forte pluie que le lOe corps britannique talonne les Italo-Allemands en déroute dans la ZOI1€ proche de Marsa Matrouh. A 14 h 35, la division Folgore, partie de Tarquinia (sa base italienne) avec 5000 hommes, ne compte plus que 32 officiers et 262 soldats. Tel est le prix du sacrifice.
Italie. Pendant la I1uit, des bombardiers de la R. A. F. attaquent Gênes, dévastant les quartiers centre-est de la ville et faisant bea liCOU p de vic:; times et de blessés.
Front soviétique. A Stalil1grad, les combats diminuent d'intensité.Dans le Caucase, l'Armée rouge repous se énergiquement i' ennemi, qui tente de s'emparer de la ville d'Ordjonikidze, au sud-ouest de Groznyi.
Pacifique. Guadalcanal. Le 164e régiment d'infanterie américain lIlleint Pointe Kali sans se heurter à l'ennemi. Le débarquement de renforts améri cains dans la baie d'Aola continue.

5 novembre 1942

Afrique du Nord. Le retrait des forces italiennes et de 11 Afrikakorps se poursuit. Les Allemands sauvent se pourSUIt. Les Allemands sauvent 70000 hommes sur les 90000 du corps expéditionnaire. 20 000 Italiens et 10000 Allemands restent aux mains des Alliés. La division Folgore est désormais à bout de résistance. Le 30e corps britannique occupe Fouka, à mi-chemin entre Et Alamein et Marsa Matrouh.
Algérie. A l'issue d'une tournée d'inspection, l'amiral Darlan, commandant en chef de l'armée de Vichy, se rend à Alger au chevet de son fils malade.
Pacifique. Guadalcanal. Un régiment d'infanterie américain pénètre Sur plus de 3 km à l'intérieur, au sud Pofnle Koli, pour tenter d'encercler les forces japonaises concentrées dans la zone.
Madagascar. A 14 heures, les hostiIi tés entre les Britanniques et les forces françaises du gouvernement de Vichy prennent officiellement fin.
Afrique nord-occidentale. Les convois partis d'Angleterre et des Etats-Unis et destin€s à l'opéra· tion « Torch» se rapprochent de leurs objectifs. Le général Eisenhower s'envole pour Gibraltar, où il constitue le commandement allié. C'est l'amiral anglais sir A. B. Cunningham qui dirigera les opérations des forces navales; le général amérlcaln J. H. Doolittle et le maréchal de l'air anglais sir W. L. Welsh, commanderont respectivement les forces aériennes américaines et britanniques; le général K. A. N. Anderson dirigera les opér~~tions des forces terrestres britanniques.

4 novembre 1942

Afrique du Nord. Résistance inu1ile et désespérée des troupes itaHennes : la division blindée Ariete, la Littorio et la division motorisée Trieste sont écrasées. Devant ce d.Ôsastre, Rommel ordonne à nouveau de se replier, en dépit des ordres d'Hitler. Dans la journée cependant, et grâce à l'intervention de Kesselring, commandant du secteur opérationnel sud, Hitler donne à Rommel l'autorisation de se replier.
Le général Alexander envoie au Premier ministre· Churchill un télégramme profondément optimiste dans lequel il se dit persuadé d'avoir gagné la bataille d'El Alamein.
f'ront soviétique. Les combats se poursuivent à Stalingrad; les Russes déclenchent des attaques dans tous les autres secteurs du front pour mieux localiser les points faibles de la ligne allemande.
Pacifique. Guadalcanal. A l'ouest du périmètre défensif, les Américains prennent position à environ 2 km de Pointe Cruz; à l'est, il leur faut repousser de violentes attaques japonaises. Des croiseurs, des contre-torpilleurs et des avions américains attaquent les positions nippanes près de Pointe Kali. Les Américains reçoivent eux aussi des renforts: des détachements du Be régiment de marines débarquent dans la baie d'Aola.
Nouvelle-Guinée. La 16e brigade australienne attaque les positions japonaises près d'Oivi, mais elle est refoulée.
Madagascar. Le gouverneur généraI français renouvelle sa demande d'armistice aux Britanniques et accepte les conditions qu'il avait refusées le 17 septembre.

jeudi 1 février 2007

3 novembre 1942

Afrique du Nord. Les défenses antichars de J'Axe contiennent toujours la pression des blindés alliés. Dans la nuit du 3 au 4, la 51 e division et 1 brigade de la 4e division indienne atteignent la piste Rahman, au sud de Tell el-Akkakir, et enfoncent le dispositif antichar allemand. Durant cette même nuit, d'autre part, Rommel donne l'ordre de repliement. Quelques divisions itaHennes dont la Folgore, composée de parachutistes, se sacrifient pour permettre au gros des troupes de décrocher. La R. A. F. est très active. A 10 h 30, Rommel avait reçu un télégramme d'Hitler qui lui imposait pratiquement de rester sur ses positions. Op pouvait y lire, entre autres : « ... Étant donné la situation dans laquelle vous vous trouvez, il ne faut penser qu'à une seule chose, résister, ne pas reculer d'un pas et engager dans la bataille tous les hommes et toutes les armes encore utilisables... Malgré sa supenorité, l'ennemi doit être lui aussi à bout de forces. Ce ne serait pas la première fois dans l'histoire que la volonté de vaincre l'emporterait sur des bataillons ennemis plus forts. Vous ne pouvez indiquer à vos troupes que deux voies, la victoire ou la mort. »
Yougoslavie. Tito s'empare de Bihac, capitale de la Bosnie, et y crée un Conseil antifascite de libération nationale. Mais il renonce, à la demande de Staline, à former un nouvernement provisoire.
Pacifique. Guadalcanal. Le 5e réglment de marines élimine la poche japonaise à Pointe Cruz. A l'est du périmètre défensif, les Américains doivent par contre reculer. Des renforts leur sont envoyés lorsque arrive au Q. G. J'annonce de débarquements japonais imminents à Pointe KoiL.
Chine. Tchang Kaï-chek promet 15 divisions chinoises qui passeront aux ordres du général Stilwell lors de la reconquête de la Birmanie, en vue de laquelle les Britanniques amassent de nombreuses forces en Inde.

2 novembre 1942

Afrique du Nord. A 1 heure, le 30e corps de la VIlle armée britannique se lance à l'attaque, déclenchant l'opération «Supercharge », qui a pour but d'enfoncer les lignes ennemies. Protégée par un important barrage d' artillerie, la 2e division néo-zélandaise trace un nouveau couloir dans les champs de mines ennemis, ouvrant la route à la ge division blindée, qui établit une tête de pont de l'autre côté d'une piste partant de Sidi Abd el-Rahman en direction du sud. A l'aube, les batteries antichars italo-allemandes font les ravages, détruisant 75 % des chars de la division anglaise, mais sans arriver toutefois à repousser celle-ci de l'autre côté des champs de mines. Le 10e corps envoie ses chars en renfort, tandis que la 1re division blindée anglaise est engagée dans de furieux combats près de Tell eI-Akkakir, à l'ouest de la crête Kidney. Vers le soir, Rommel n'a plus en première ligne que 32 chars. Pacifique. Guadalcanal. Le se réliment de marines encercle les forces japonaises à pointe Cruz. Les Américains reçoivent des vivres, des munitions et 2 batteries de 155 mm, grâce auxquelles ils pourront s' opposer efficacement à l'artillerie japonaise. A l'est du périmètre défensif, un bataillon du 7e régiment de marines dépasse l'embouchure du Metapona et prend position près du village de Tetere. Dans la nuit du 2 au 3, la XVIIe arfiée japonaise débarque du ravitailteillent et 1500 hommes à l'est de Pointe Koli, où est prévue la construction d'un aéroport.
Nouvelle-Guinée. Après 1a longue campagne sur les monts Owen Stanley, la 25e brigade australienne regagne Kokoda et l'aéroport voisin, qlli permettra de ravitailler les troupes du secteur. Les Alliés prennent position partout. MacArthur propose la date du 15 novembre pour déclencher l'attaque contre la tête de pont japonaise de la zone Buna-Gona.

1er novembre 1942

Front soviétique. A Stalingrad, les combats se poursuivent, toujours très sanglants, entre les LXlle et LXIVe armées s()viétiques, d'une part, et la VIe armée et la 4e division blindée allemandes, d' autre part. Le rêve des Allemands d'occuper entièrement la ville commence à s'effondrer devant l'inébranlable résistance russe. Dans le Caucase, l'Arfiée rouge a réussi à bloquer toutes les tentatives du groupe d'armées A pour s'emparer de Groznyi. Les Allemands arrivent cependant à occuper Alagir, au centre du Caucase, Important carrefour routier au sudest de Naltchik.
Pacifique. Guadalcanal. La 1re division de marines lance, comme prévu, son attaque en direction de l'ouest, vers le Poha, fortement appuyée par des avions et par l'artillerie terrestre et navale. Ayant franchi le Matanikau grâce aux passerelles jetées les jours précédents, le 5e régiment de marines arrive tout près de Pointe Cruz, point d'apui japonais. A l'est du périmetre défensif, d'autres détachements marchent vers le Metapona, pour empêcher les débarquements japonais, prévus à Pointe Kali.
Yougoslavie. Tito annonce la formation d'une armée de libération nationale.

31 octobre 1942

Afrique du Nord. Alexander télégraphie à Churchill : «L'ennemi se bat avec la force du désespoir, mais,nous l'assaillons, sans répit, lui infligeant sans pitié des coups très durs. Nous pensons qu'il cédera bientôt... »

30 octobre 1942

Afrique du Nord. La 9" division australienne renouvelle ses attaques dans le secteur côtier; dans la nuit du 30 au 31, elle arrive jusqu'à la mer, pUIS oblique rapidement vers l'ouest, enfermant dans une poche d'énormes forces ennemies. Ces derni ères seront libérées par une attaque des chars d'assaut et se replieront alors à l'ouest, vers la Cyrénalque.
Pacifique. Guadalcanal. Des croiseurs et des contre-torpilleurs américains bombardent les positions japonaises à Pointe Cruz. Les marines se concentrent sur les préparatifs de l'offensive et construisent des ponts de fortune sur le fleuve Matanikau.

29 octobre 1942

Afrique du Nord. Nouvelles contreattaques italo-allemandes dans le secteur nord du 30e corps britannique. Sachant que le gros des forces allemandes est concentré au nord, près de la côte, Montgomery décide près de la côte, Montgomery décide de tenter la percée non en direction de l'ouest, c'est-à-dire le long de la côte, mais en direction du sud, dans le secteur tenu par l'infanterie itaHenne à bout de forces.
Pacifique. Guadalcanal. Étant donné les lourdes pertes subies dans les récents combats, les Japonais amorcent un repli général sur Pointe Kali et Kokumbona. Entretemps, renforcés par 2 bataillons de marInes venus de Tulagi, les Américains jettent des passerelles sur le Matanikau et préparent une offensive prévue le 1 er novembre.
Nouvelle-Guinée. Les Japonais reculent en se défendant sur les monts Owen Stanley.
Iles Aléoutiennes. Les Japonais réoccupent l'île d'Attu.
U. R. S. S. A Pinsk, les Allemands exterminent 16 000 juifs.

28 octobre 1942

Afrique du Nord. Des formations de Iii R. A. F. bombardent longuement les divisions blindées de l'Axe qui tentent de se réorganiser en vue d'une nouvelle contre-attaque. Vers le soir, Rommel peut compter sur 148 chars d'assaut allemands et 187 italiens, aile vraie misère si l'on pense aux: 800 engins blindés dont disposent encore les Anglais. Le Renard du désert use de tous ses talents de tacticien et de stratège, mais il sait que la bataille est perdue. Les attaques continuent sur le front nord, menées par la 9e division australienne, qui se trouve vers le SOIr a proximité de la route côtière, après avoir pénétré en triangle dans les formations ennemies. Rommel accourt dans le secteur avec la 90· division légère et la 21· division blindée allemandes; la division italienne Trieste, jusqu'alors en r€serve, vient occuper le secteur abandonné par la 21 e division. Les Italo-Allemands essaient de se mettre en place pour réattaquer les positions britanniques, mais le pilonnage incessant des avions de la R.A.F. les en empêche. Dans la nuit du 28 au 29, les Anglais attaquent en direction de la mer pour éliminer le saillant que les force5 de l'Axe conservent sur la côte, et aussi pour couper la route et le chemin de fer du littoral. Ils atteignent presque la route, mais leur avance est s1oppée par les défenseurs de la redoute Thompson.

27 octobre 1942

Afrique du Nord. Rommel lance une serIe de contre-attaques contre les lignes britanniques (en particulier contre la l'e division blindée), avec pour unique résultat de voir diminuer le nombre de ses engins , blindés: à la fin de la journée, en effet, 61 chars d'assaut de la ISe division blindée allemande et 56 de la division blindée italienne Littorio seront détruits ou capturés par l'ennemi. Heurts très violents à Tell el Akkakir.
La 7e division blindée anglaise est détachée du 13e corps et envoyée dans le secteur nord du front.

26 octobre 1942

Afrique du Nord. Les combats se poursuivent sur tout le front : les heurts sont particulièrement violents à proximité de la brèche que les Anglais ont ouverte dans les formations ennemies, autour de la crête Kidney. Début de l'attaque de la ge division australienne sur le front nord: la manœuvre oblige Les Allemands à déplacer considérablement leurs réserves vers le nord. L'action anglaise est malgré tout très ralentie, comparée aux jours précédents : Montgomery convoque ses généraux et les exhorte à reprendre l'offensive avec la même détermination que dans les premières heures. A Londres, on attend des nouvelles décisives qui n'arrivent pas : Churchill est furieu:x, il menace carrément de faire « sauter» Montgomery : «Serait-il donc impossible de trouver un general capable de gagner une bataille? » aurait-il dit alors.
Rommel rejoint son qUaItier général et, prenant aussitôt conscience de la gravité de la situation, prépare des contre-mesures : la première concerne la 21 e division blindée allemande, qui passe du secteur sud au secteur nord.
Front soviétique. Dans Stalingrad, les combats sont toujours très durs. Dans le Caucase, le groupe d'arIDees A occupe Naltchik.
Grande-Bretagne. Un autre convoi lestiné à l'opération « Tareh» part en direction de l'Afrique du Nord.
Pacifique. Guadalcanal. Les troupes japonaises, commandées par le général Kawaguchi, renouvellent leurs attaques mais sont encoe une fois repoussées.Le tir précis des batteries américaines fait taire une grande partie de leurs canons. Jusqu'à présent, les Japonais ont perdu à Guadalcanal plus d€ 4000 hommes, alors que les pertes amerlcalnes sont tres inférieures. Dans les derniers jours, l'aviation japonaise a perdu plus de 100 avions, contre une quinzaine seulement chez les Américains. Des unités navales nippones ont pris part elles aussi à la bataille du côté américain, des avions f côté américain, des avions partis du terrain de Henderson Field ont Jldommagé le croiseur léger nippan Yura.

25 octobre 1942

Afrique du Nord. Dans les premières heures de la matinée, la situation est de plus en plas délicate dans le couloir où s'est enfilée la IGe division blindée, mais, à 3 h 30, Montgomery confirme que la tentative de percée doit continuer coûte que coûte.
12 heures : Le commandant anglais commence à modifier son plan d'attaque en déplaçant vers le nord le pivot de l'offensive; l'attaque est confiée à la ge division australienne, que couvre la 1 re division blindée. D€s heurts particulièrement violents sont signalés autour de la crête Kidney. Lourdes pertes dans la I5e division blindée allemande, qui, des 119 chars qu'elle possédait le matin, est reduite à 39. Rommel revient precIpitamment en Afrique.
Les pétroliers PloseIpina et Luisian 0, remplis d'essence destinée aux engins de Rommel, sont coulés dans le port de Tobrollk.
Bermlldes. Une escadre de porteavions américains part pour l'Afrique du Nord afin de participer à l'opération « Torch ».
Pacifique. Guadalcanal. Après une action intense de l'aviation et de l'artillerie japonaises durant la journée, l'activité reprend sur le front terrestre dans la nuit du 25 au 26, quand 2 régiments nippons attaquent les positions américaines sur le flanc sud du périmètre de Lunga et que d'autres détachements investissent la ligne du Matanikau. Pertes considérables des deux côtés. L'action terrestre cesse le matin suivant.

24 octobre 1942

Etats-Unis. Un convoi gigantesque, commandé par le général Patton et le contre-amiral Hewitt, part pour la Méditerranée: il transporte les troupes pour l'opération «Torch».
Afrique du Nord. A l'aube, le 30e corps britannique atteint son objectif (la ligne « Oxalic »), juste derrière la 15e division blindée al1emande et la division Littorio, mais les engins blindés du I0e corps n'ont pas encore réussi à franchir les champs de mines et à atteindre le premier objectif C « Pierson ») prévu dans le plan d'attaque.
Dans le secteur sud du front, le 13e corps se beurte à la 21 e division blindée allemande.
Après-midi : Le général Stumme, qui remplace Rommel, est victime d'une crise cardiaque au moment ou un obus ennemi touche sa voiture. L'officier, qui s'est effondré sur le marchepied, tombe de la voiture sans que le chauffeur s'en aperçOIve, et on croit d'abord qu'il s'est perdu: son corps sera retrouvé quelques heures plus tard.
Lorsque la nuit tombe, la 1 re division blindée anglaise a réussi à faire sortir ses unités des champs faire sortir ses unités des champs de mines, mais la IOe y est encore coincée.
Pacifique. Guadalcanal. Dans la nuit du 24 au 25, un régiment japonais lance une puissante attaque sur le flanc sud du périmètre américain. Les Américains font venir des renforts depuis les autres secteurs, arrivant ainsi à contenir la pression des Japonais, qui se replient à l'aube sur leurs positions de départ.
Nouvelle-Guinée. Les Japonais évac~~ent l'île de Goodenough. La gar.son embarque sur 2 contre-torpil,eurs qui font route vers Rabaul, en Nouvelle-Bretagne.
Italie. Au cours d'un nouveau raid des avions anglais sur l'Italie du Nord, Milan, Monza et Novare sont particulièrement touchées.
Angleterre. 2 convois mixtes angloamerlcains, qui prendront part à l'opération « Torch », partent pour la Méditerranée.

23 octobre 1942

Pacifique. Guadalcanal. A 18 heures précises, J'artillerie japonaise ommence à bombarder lourdement les positions américaines sur le Matanikau. Tout de sllÏte après, des fantassins et des chars d'assaut ancent une attaque, mais ils ne Lrviennent pas à traverser le fleuve t subissent de lourdes pertes:600 hommes et au moins 8 chars d'assaut. Le gros des troupes devait simultanément déclencher une offensive sur le flanc sud du périmètre américain, mais, pour s raisons logistiques, on y renonça.
Afrique du Nord. 21 h 30 : C'est par un feu très violent de l'artillerie anglaise (plus de 1 000 canons) contre les positions italo-allemandes que débute la seconde bataille d'El Alamein. L'attaque surprend d'El Alamein. L'attaque surprend complètement les forces de l'Axe. Rommel, du reste, est en Allemagne depuis quelques semaines, et c'est le général Georg Stumme qui le remplace momentanément. Les forces de l'Axe ont ordre de ne pas répondre au feu de l'artillerie anglaise pour économiser les munitions. Il n'empêche que la situation est très délicate pour les Anglais : quelques jours plus tôt, Churchill a télégraphié au général Alexander, commandant en chef des forces armées anglaises au Moyen-Orient: «Tous nos espoirs reposent actuellement sur la bataille que vous-même et Montgomery vous apprêtez à déclencher. Il se peut qu'elle soit la clé du futur...» A la veille de l'attaque, Montgomery adresse à son tour une sorte d'appel à ses troupes : « Lorsque j'ai pris la tête de la VIlle arfiée, j'ai déclaré que notre mission serait d'anéantir Rommel, et que nous le ferions dès que nous serions prêts. Maintenant, nous sommes prêts. La bataille qui va avoir lieu est une bataille décisive, et c'est en tant que telle qu'elle entrera dans l'histoire... Nous avons des armes et du matériel de première qualité, des chars d'assallt puissants.., et la meilleure aviation du monde nous protège...» En ce qui concerne les forces en présence, les Anglais sont nettement supérieurs : ils ont 195000 hommes (l'Axe, 105000 environ), 1029 chars d'assaut dont beaucoup de Sherman américains (les Italo-Allemands en ont environ 490), plus de 1 000 canons contre 480 environ chez l'adversaire, 530 avions contre les 350 de l'aviation Halo-allemande, 1 400 pièces d' artillerie antichar alors que l'Axe n'en a que 744. Du général Montgomery dépendent le 30e, le lOe et le 13e corps, respectivement postés au nord, au centre et au sud de la ligne d'attaque. Dans l'autre camp ont pris position : au nord, la 164e division et la I5e division blindée allemandes, plus la division italienne Littorio : au centre, les divisions italiennes Trento, Bologna et Brescia; au sud, · la 21 e division blindée allemande et 2 autres divisions italiennes, l'Ariete et la Folgore. Les Italiens ont pour rôle de défendre les positions alors que les éventuels assauts sont con, fiés aux engins blindés allemands, qui souffrent cependant d'être un peu trop disséminés le long du front, perdant ainsi leur impact. Les Anglais prévoient leur attaque prIncipale dans le secteur nord, attaque confiée à l'infanterie du 30e corps anglais et aux divisions blindées du 10· corps; le l3e corps doit se contenter pour l'instant d'actions de diversion.
22 heures : Les 3 corps anglais lancent leur attaque; cette offensive surprend les forces de l'Axe, qui réagissent cependant rapidement.
Italie. Raid aérien anglais sur Turin, Gênes et surtout Savone.
France. Laval dresse le bilan de son action contre la Résistance : 400 « terroristes notoires» et 5 460 communistes ont été arrêtés, et 40 t d'armes saisies.

22 octobre 1942

Pacifique. Guadalcanal. N'ayant pas encore réussi à faire parvenir tous leurs détachements sur les positjons prévues, les Japonais renvoient de 24 heures le début de l'offensive contre le périmètre américain de Lunga.
Nouvelle-Guinée. Afin de s'assurer le contrôle de la partie nord de la baie de Milne, les Australiens envoient un bataillon de la 18e briade, à bord de 2 contre-torpilhmrs, pour s'emparer de l'île Goodenough, occupée par 300 Japonais environ.
Algérie. Accompagné de quelques collaborateurs, le général américain M. W. Clark, adjoint d'Eisenhower, arrive de nuit en Algérie à bord d'un sous-marin, pour prendre contact avec le général Cha.rles Mast, représentant des officiers frallçais favorables aux Alliés. Mast assure à Clark et au consul généra.l américain Robert Murphy que Les détachements français, sous les ordres du général Giraud, SDIlt prêts à appuyer l'action des Allj€s. Entretemps, le premier convoi destiné à l'opération «Torch» quitte l'Angleterre.
Afrique du Nord. Les troupes de la VIlle arII?ée britannique se déplacent de nuit en grand secret, afin de prendre position pour l'imminente ofiensjve.

21 octobre 1942

Pacifique. Glladalcanal. Des détachements nippons appllVes par L'artillerie et par 9 chars d'assaut tentent, sans y parvenir, de forcer la ligne américaine sur le Matanikau.

20 octobre 1942

Pacifique. A la demande du général Vandegrift, le vice-amiral Hilsey enVOle un autre régiment d'infante rie à Guadalcanal, le 147e,
Afrique du Nord. La R. A. F. intensifie ses attaques contre ·les positions, les lignes de ravitaillement et surtout les aéroports de l'Axe, de manière à s'assurer la suprématie dans le ciel lors de l'imminente offensive que Montgomery prévoit pour le 24.

19 octobre 1942

Le département de la Guerre américain s'engage à armer et equiper 30 autres divisioIlS chinoises.
Madagascar. Les Eritanniques poursuivent l'occupation de la partie sud de l'île. Grâce à une manœuvre en tenaille, ils s'emparent du centre d'Andriamanalina.
Pacifique. Guadalcanal. L'attaque japonaise prévue pour le 18 a été renvoyee au 22, le dispositif militaire n'étant pas encore en place.