vendredi 12 janvier 2007

21 janvier 1942

Philippines. A Luçon, les Japonais concentrent des forces pour une grande offensive.
Malaisie. Les Britanniques de Muar et de Segamat continuent de se replier; ceux de la région de Muar, encore isolés, doivent être ravitaillés par air. Dans la journée, nouveau bombardement japonais sur Singapour. Cette fois, les bombardiers sont escortés par des chasseurs Zero de la marine, qui surclassent aisément les Hurricane provenant de Libye, dont les filtres à sable dimifluent la vitesse. En outre, les Japonais ont détruit les radars des Britanniques, de sorte que ces derniers n'ont plus le temps de donner l'alerte. Enfin, les lents Buffala anglais mettent presque une demi-heure à monter à 7500 fi, qui est l'altitude de vol des bombardiers ennemis.
Archipel Bismarck. L'aviation japonaise bombarde à nouveau Rabaul, en Nouvelle-Bretagne, et Kavieng, en Nouvelle-Irlande. L'unique batterie côtière de Rabaul est détruite.
Nouvelle-Guinée. Les avions japonais arrivent aussi dans ce secteur: 40 appareils attaquent la région de Lae-Salamaua.
Chine. Le gouvernement chinoisaccepte la nomination du généraI américain Stilwell comme chef d'état-major du généralissime Tchang Kaï-chek pour les forces alliées en Chine.
Front soviétique. Dans le secteur sud (zone d'Izioum, bassin du Donetz), les Russes réussissent à enfoncer la XVIIe armée allemande. Toutefois, par une vigourelise contre-attaque, trois autres armées allemandes, dont la Ire arfiée blindée de von Kleist, rétabliront la situation en quelques jours.
Afrique du Nord. Les attaques continuelles de l'aviation ont neutralisé Malte et permis aux convois italiens d'amener en Afrique du Nord des vivres, des munitions et du carburant. A partir de la ligne El AgheilaMarada, Rommel lance une contreoffensive sur Agedabia.
Yougoslavie. A Novi-Sad, les Hongrois massacrent 4000 Serbes.
France. Le Front national, vaste rassemblement patriotique animé par le parti communiste, se donne une branche militaLre, les FrancsTireurs et Partisans (F.T.P.), dirigés par Charles Tillon.

Aucun commentaire: