Front soviétique. Secteur nord. La situation de Leningràd est très critique. La ration de pain, fixée le 2 septembre à 600 9 pour les ouvriers, 350 pour les employés et 300 pour les autres personnes, est encore réduite de 50 g. On fait du pain avec tout: seigle, son, lin, orge, soja. Les gens cachent leurs morts pour pouvoir utiliser leurs cartes d'alirnentatin. I! n'y a ni lumière ni chauffage. On commence à mourir de froid et d'inanition.
Vorochilov part en première ligne, avec l'espoir d'y trouver une mort héroïque. C'est Joukov qui sortira la ville du cl1aos. En trois jours, il réorganise ·la défense. Les Allemands sont persuadés que la faim fera capituler LeniIlgrad. Mais Hitler ne tiel!,nygcerqsernt pas tellement à la reddition de la ville, par crainte d'avoir à nourrir son énorme population. Les troupes allemandes ont reçu l'ordre de tirer sur les réfugiés qui approchent de leurs lignes et, au contraire, de laiss€I en paix ceux qui s'enfuient vers l'est, où ils iront augmenter le désordre. En attendant, Len:ingrad se fortifie rue par rue.
Etats-Unis. A la suite de l'attaque d'u destroyer Greer, le 4 septembre, le président Roosevelt donne l'ordre à tous les' navires qui patrouillent dans la zone de sécurité de tirer les premiers.
En pratique, Roosevelt ordonne à la marine des États-Unis d'attaquer les bâtiments qui menacent la libre circulation des bateaux de commerce américains et de ceux qui sont escortés par des navires de guerre américains.
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