samedi 25 novembre 2006

16 mai 1940

Le général Gamelin décline toute responsabilité pour la défense de Paris et donne l'ordre de retraite à toutes les forces francaises qui se trouvent en Belgique. Les troupes belges recoivent l'ordre de se replier sur l'Escaut. Les divisions du général Gort battent egalement en retraite.
Churchill écrit à Mussolini pour l'inciter à ne pas entrer en guerre contre l'Angleterre. De toute maniére, le danger croissant de voir l'Italie intervenir dans le conflit détermine le gouvernement britannique à faire abandonner à ses navires la route de la Méditerranée au profit de l'itinéraire plus sur du cap de Bonne-Espérance.
Le président Roosevelt demande au Congrés un crédit extraordinaire de 900 millions de dollars pour renforcer les forces armées.
Le président du Conseil francais, Paul Reynaud, fait savoir par radio à Churchill que la bataille est désormais ouverte à l'ennemi.
Vers la fin de l'aprés-midi, Churchill et sir John Dill, chef d'étatmajor impérial en second, prennent l'avion pour Paris. A 17 h 30, au Quai d'Orsay, ils rencontrent le président du Conseil, Paul Reynaud, le ministre des Affaires étrangéres. Daladier, et le général Gamelin, commandant en chef des armées francaises.
La 7e division blindée de Rommel a pénétré de 80 km. en territoire francais, en direction de Cambrai, et a capturé environ 10 000 prisonniers et 100 chars.
Dans la soirée, les divisions blindées de Guderian se trouvent à environ 90 km à l'est de Sedan.

15 mai 1940

Le président Roosevelt invite pour la seconde fois Mussolini à ne pas entre en guerre.
La 6e division blindée allemande coupe la retraite à l'armée Corap, qui se débande.
La VIe armée allemande exerce une pression de plus en plus forte sur les lignes alliées entre Louvain et Namur. Bien que la situation militaire soit des plus critiques, l'optimisme continue à régner dans les des extraits de comptes rendus officiels de l'état-major du général Georges au commandant en chef des forces terrestres, le général Gamelin : " Peu d'evénements nouveaux... Faibles infiltrations ennemies vers Méziéres-Charleville... Colmatage de la bréche de Sedan... L'attaque semble stoppée... Tous les prisonniers soulignent la fatique des troupes allemandes..."Le communiqué quotidien de Gamelin dit, entre autres choses : " La journée du 15 semble marquer une halte. Entre Namur et la région à l'ouest de Montmédy, notre front, qui avait été Montmédy, notre front, qui avait été bousculé, est en cours de redressement..."
Incursions aériennes de la Royal Air Force sur les régions industrielles de la Ruhr.
En fin de soirée, le grand quartier général fra,caise apprend que les blindés allemands ont atteint Montcornet, à une vingtaine de kolométres de Laon. Gamelin en rend compte immédiatement à Daladier, ministre de la Défense nationale, qui ordonne de contre-attaquer aussitot. Le général Gamelin répond qu'il n'a plus de réserves.
L'écroulement de l'armée francaise est proche.
Pendant la nuit, le gouvernement francaise adresse à Churchill un appel pressant pour qu'il intensifie l'appui aérien britannique.
Le gouvernement anglais décide de limiter le nombre de modéles de sa production d'avions.

15 mai 1940

13 h 30 : Rotterdam est soumise à un terrifiant bombardement aérien. Henri Winkelman, commandant supréme des forces armées hollandaises, signe la capitulation des Pays-Bas.
16 heures : les chars francais, préts à contre-attaquer les Allemands qui ont percé sur la Meuse, entre Dinant et Sedan, recoivent l'ordre de se disperser sur un front de 20 km. La IXe armée francaise du général Corap se replie sur Rocroi.
Pendant toute la journée, environ 200 bombardiers alliés attaquent sans résultat, par vaques successives, le pont de bateaux que Guderian a fait lancer sur la Meuse, prés de Sedan, et par lequel affluent les renforts allemands. Des 85 appareils abattus par la D.C.A. allemande, 35 sont des avions anglais. Entre Dinant et Sedan, les Allemands ont ouvert une bréche de 80 km. Dans l'aprés-midi, Guderian concentre sur la Meuse la quasitotalité de ses deux divisions blindées. La VIe armée du général Walter von Reichenau recoit l'ordre d'attaquer les positions ennemies entre Louvain et Namur. L'action est prévue pour le lendemain.

13 mai 1940

De part et d'autre de Sedan, Guderian force les passages de la Meuse avec deux divisions blindées.
En Belgique, la 1re armée francaise et les divisions anglaises de lord Gort atteignent la Dyle : les Anglais s'établissent entre Louvain et Wavre, les Francais entre Wavre et Namur. Les Allemands s'emparent de Liége.
L'armée hollandaise est en débandade, et le commandement donne l'ordre de repli sur une ligne de défense appelée " Forteresse hollandaise", bande de terrain comprise entre Amsterdam, Rotterdam et Utrecht. La reine Willhelmine et son gouvernement se réfugient à Londres.
Une communiqué du quartier général francais reconnait honnétement la situation : "De Namur à Méziéres, l'ennemi a réussi à établir deux petites tétes de pont, l'une à Houx, au nord de Dinant, l'autre à Monthermé. Une troisiéme, plus importante, a été réalisée dans le bois de la Maerfée, prés de Sedan..."

jeudi 23 novembre 2006

12 mai 1940

Les Belges renforcent leurs positions sur la ligne de la Dyle.
La VIIe armée francaise, qui avait pénétré aux Pays-Bas, recoit l'ordre d'évacuer la région de Breda et de se replier sur Berd po Zoom et Anvers.
Les troupes francaises abandonnent à l'ennemi la rive droite de la Meussse et s'etablissent sur la rive gauche. La position de Sedan, particuliérement importante, est également abandonnée à la 1re et à la 10e division blindée de Guderian. Plus au nord, à la hauteur de Dinant, la 7e division blindée allemande atteint la Meuse.
La Luftwaffe opére des bombardements systématiques sur les arriéres ennemis.

11 mai 1940

Des parachutistes allemands et des éléments transportés par planeurs s'emparents du fort d'Eben-Emael, et les forces ennemies encercient Liége.
Le président Roosevelt exprime au roi des Belges Léopold III toute l'émotion et l'indignation des Etats-Unis devant l'invasion de son pays par les Allemands.
Churchill donne à l'aviation de bombardement son autorisation pour effectuer des incursions sur le territoire allemand.
Trois divisions anglaises se mettent sur la défensive sur la rive gauche de la Dyle, entre Wavre et Louvain.

10 mai 1940

5 h 35 : tandis qu'en Hollande les troupes aéroportées allemandes se lancent sur les ponts de Rotterdam, Dordecht et Moerdijk, et qu'en Belgique d'autres parachutistes sautent sur le canal Albert et sur le fort d'Eben-Emael, pivot de la défense de Liége, les forces des groupes d'armées A (von Rundstedt) et B (von Bock) franchissent les frontiéres belge, hollandaise et luxembourgeoise.
7 h 30 : les avant-gardes de la VIIe armée francaise et de la B.E.F. entrent en Belgique. Le plan allié, ou "plan Dyle", envisageait de contenir une éventuelle attaque allemande en portant le gros des forces de défense en Belgique et en s'appuyant à droite sur Sedan et les Ardennes comme charniére, d'ou la pénétration immédiate des Francais et des Anglais en territoire belge. Cependant, il ne prévoyait pas que les Allemands attaqueraient précisément dans les Ardennes, considérées comme infranchissables. Par contre, ton Manstein était certain de pouvoire percer dans les Pays-Bas, le commandement allemand attire les Alliés vers le nord-est et facilite ainsi sa persée dans les Ardennes, puis sa progression vers la mer. La perte brutale de Sedan, pivot de la manoeuvre alliée, aura les conséquences désastreuses pour les Francais et les Anglais.
A Londres, Churchill forme un gouvernement d'union nationale.

9 mai 1940

Veille de l'offensive allemande à l'Ouest.
Le matin, le général Wilhelm Keitel, chef de l'OKW (Oberkommando de la Wehrmacht), transmet les instructions du Fuhrer, commandant supréme des forces allemandes, pour l'offensive à l'Ouest, prévue pour la matinée du lendemain. Cet ordre d'attaque, diffusé aux hauts échelons de l'armée allemande, indique notamment : "Jour J 10-V, heure H 5 h 35. Les noms de code "Dantzig" ou "Augsbourg" seront communiqués aux différentes formations de la Wehrmacht le 9-V avant 21 h 30.
23 h 15 : alerte dénérale en Belgique. La France et la GrandeBretagne en sont informées.

9 mai 1940

Veille de l'offensive allemande à l'Ouest.
Le matin, le général Wilhelm Keitel, chef de l'OKW (Oberkommando de la Wehrmacht), transmet les instructions du Fuhrer, commandant supréme des forces allemandes, pour l'offensive à l'Ouest, prévue pour la matinée du lendemain. Cet ordre d'attaque, diffusé aux hauts échelons de l'armée allemande, indique notamment : "Jour J 10-V, heure H 5 h 35. Les noms de code "Dantzig" ou "Augsbourg" seront communiqués aux différentes formations de la Wehrmacht le 9-V avant 21 h 30.
23 h 15 : alerte dénérale en Belgique. La France et la GrandeBretagne en sont informées.

8 mai 1940

Jacques Davignon, ambassadeur de Belgique à Berlin, signale que les Allemands sont en train de rédiger un ultimatum destiné à son gouvernement.
En meme temps, l'attaché militaire prés l'ambassade de Belgique à Berlin càble à ses supérieurs que le commandement supréme allemand a diffusé l'ordre d'attaque.

7 mai 1940

En raison de l'échec des Alliés en Norvége, le Premier ministre anglais Chamberlain est mis en minorité à la Chambre des Communes et contraint de démissionner.

5 mai 1940

Le roi Haakon et le gouvernement norvégien se réfugient à Londres, et forment un gouvernement en exil.

1er mai 1940

Dans un message personnel à Mussolini, le président Rooseveit l'invite instamment à ne pas entrer en guerre.
L'attaché millitaire francais à Berne signale à Paris que les Allemands déclencheront une grande offensive entre le 8 et le 10 mai et que leur effort principal se fera en direction de Sedan.

30 avril 1940

Les troupes allemandes venant d'Oslo et de Trondheim font leur jonction à Dombas.
Une partie des troupes alliées abandonne le sol norvégien.
A Lodz, en Pologne, les Allemands créent le premier ghetto fermé.

28 avril 1940

La 15e brigade alliée du général anglais sir Bernard Paget, partie de Trondheim, ne réussit pas à progresser vers Gudbarandsdal. Paget fait savoir au commandant en chef de l'armée norvégienne, Otto Ruge, que le départ des Alliés du centre de la Norvége est inévitable.

27 avril 1940

Hitler annonce à Keitel, commandant en chef des forces armées, et à jodl, chef du bureau "opérations" de la Wehrmacht, qu'il a l'intention de déclencher l'offensive contre la France la premiére semaine de mai.

24 avril 1940

Le président du Conseil francais Paul Reynaud invite Mussolini à ne pas entrer en guerre.
En Norvége, les Allemands avancent sur tous les fronts.

mercredi 22 novembre 2006

22 avril 1940

Deux colonnes allemandes progressent vers le nord, le long de la Rena et du Glomma.
Dans l'apré-midi, les Allemands attaquent dans le secteur de Balbergkamp, au nord de Lillehammer.

21 avril 1940

La progression allemande se poursuit en Norvége.

20 avril 1940

Les Allemands sont au contact des lignes norvégiennes qui défendent Lillehammer, Rena et Aamot.

19 avril 1940

Débarquement à Namsos, en Norvége, de 3 bataillons francais de chasseurs alpins ( 3 000 hommes).

17 avril 1940

Le croiseur anglais Suffolk bombarde l'aéroport de Sola, prés de Stavanger, Gravement endommagé par la Luftwaffe, il réussit toutefois à regagner Scapa Flow.

15 - 16 avril 1940

Les premiers contingents britanniques débarquent en Norvége.

13 avril 1940

Le cuirassé anglais Warspite coule 8 contre-torpilleurs allemands ainsi qu'un sous-marin, le U-64, dans le fjord de Narvik.
Nouvelles directives du gouvernement anglais au maréchal de l'air sir Algernon Portal, commandant l'aviation de bombardement : en cas d'invasion de la Belgique et de la Hollande par les Allemands, les objectifs prioritaires seront les concentrations de troupes et surtout les voies de communication et les installations de la Ruhr; les bombardiers lourds agiront de préférence de nuit.

11 avril 1940

Le major général Laak, commandant en chef de l'armée norvégienne, démissionne. Il est remplacé par le général Otto Ruge.

10 avril 1940

Le roi Christian X et le gouvernement danois se soumettent à l'ultimatum allemand.
Le roi Haakon de Norvége désavoue le gouvernement fantoche de Quisling.
Une force navale anglaise surprend 10 contre-torpilleurs allemands dans le fjord de Narvik et en coule deux.
Paul Reynaud, président du Conseil francais, déclare au Sénat que "la route parmanente du fer suédois vers l'Allemagne est désormais coupée".

9 avril 1940

Les troupes allemandes commencent à occuper le Danemark et la Notvége. Le corps expéditionnaire comprend 7 divisions d'infanterie et 2 divisions de montagne, un corps d'armée aérien de 400 avions de combat, 70 avions de reconnaissance et 500 appareils de transport. Toute la marine du Reich participe à l'opération. Làarmée d'occupation est articulée en sept groupements. Deux premiers, aux ordres du général Kaupitsch, envahissent le Danemark et en font la conquéte en 48 heures. 12 heures aprés le débarquement, les troupes de Kaupitsch entrent déjà dans Copenhaque. Les cing autres débarquent à Oslo, Kristiansand, Bergen, Trondheim et Narvik. Au cours des opérations de débarquement, les Allemands perdent le croiseur lourd Blucher devant Oslo et deux croiseurs légers : le Karlsruhe à Kristiansand et le Konigsberg devant Bergen.
A la nouvelle de l'attaque allemande au Danemark et en Norvége, Francais et Anglais demandent à la Belgique l'autorisation de pénétrer sur son territoire. Le gouvernement belge refuse.

mardi 21 novembre 2006

8 avril 1940

Les Alliés informent le gouvernement d'Oslo qu'ils ont posé des mines dans ses eaux territoriales. 11 h 50 : prés de Lillesand, au large de la cote norvégienne, le bateau allemand Rio de Janeiro, affécté au transport des troupes d'invasion, et en recueille les naufragés. Bien qu'il soit mainetenant certain que les forces allemandes sont en mer, le gouvernement norvégien ne décide pas encore la mobilisation générale. Dans la soirée, au cours d'une réunion du Conseil des ministres, le colonel Rasmus Hatledal, chef d'état-mjor de l'armée de terre, affirme au ministre de la Défense que tous les officiers de d'état-mjor se mettent à sa disposition de 5 brigades de l'armée de campagne au sud de la Norvége.

7 avril 1940

Aux premiéres heures de la matinée, les bateaux allemands qui transportent les troupes de débarquement en Norvége lévent l'ancre.
Les premiers éléments du corps expéditionnaire allié en Norvége embarquent sur des croiseurs anglais.
Dans la soirée, la flotte anglaise quitte Scapa Flow et se dirige vers les cotes de Norvége pour intercepter la flotte allemande.
Dans la nuit, 8 contre-torpilleurs britanniques posent 3 champes de mines dans les eaux territoriales notvégiennes.

5 avril 1940

Pour des raisons techniques, le départ des premiers contigents du corps expéditionnaire allié en Norvége est retardé jusqu'au 8 avril.

3 avril 1940

A Londres, Chamberlain remanie son ministré. Churchill se voit confier la présidence du comité des ministres de la Défense et obtient l'accord du gouvernement pour miner les territoriales norvégiennes, mesure déjà décidée à la réunion du Conseil supréme interallié du 28 mars.
A Paris, fin du procés à huis clos des députés communistes. 36 sont condamnés à 5 ans de prison, 8 à 4 ans avec sursis.

31 mars 1940

Depuis le début du conflit, dans les eaux britanniques et dans l'est de l'Atlantique jusqu'à hauteur de Giblartar, les U-Boote ont coulé 753 803 t à la flotte alliée. La Kriegsmarine a perdu 18 sous-marins. Dans l'Atlantique, les cuirassés et contre-torpilleurs allemands ont coulé un total de 63 098 t. Le long des cotes anglaises, les mines immergées par les sous-marins, les contre-torpilleurs et les avions ont détruit 281 154 t. En outre, 36 189 t ont été coulées par les avions.

lundi 20 novembre 2006

28 mars 1940

La France et l'Angleterre s'engagent à ne pas conclure de paix séparée avec l'Allemagne.
Le Conseil Supreme interallié déside de miner les eaux norvégiennes et d'occuper les ports de la Norvége occidentale à partir du 5 avril.

22 mars 1940

Formé le 21 par Paul Reynaud, le nouveau gouvetnement francais n'obtient la confiance de la chambre que par 268 voix contre 156 et 111 abstentions.

21 mars 1940

Le gouvetnement francais commande à la Norvége de l'eau lorde pour ses recherches atomiques.

20 mars 1940

A Paris, désavoué par la Chambre des députés par 239 voix contre 1 et 300 abstentions, Daladier présente la démission de son cabinet. Le meme jour, le proces des 44 députés communistes s'ouvre devant le tribunal militaire deParis.

19 mars 1940

A Rome, le ministre des Affaires étrangéres, Galeazzo Ciano, recoit pour la seconde fois en quelques semaines le sous-secrétaire d'Etat américain Sumner Welles.
Premiére et sévére condamnation du gouvetnement de Wahington : l'ambassadeur des Etats-Unis au Canada, James Cromwell, affirme que l'Allemagne de Hitler essaie ouvertement de détruire l'ordre social et économique sur lequel est fondé le gouvetnement de son pays.
En représailles contre l'attaque allemande de Scapa Flow, le 14 octobre 1939, 50 bombardiers de la R.A.F. pilonnent la base d'hydravions allemands de Hornum, dans i'ile de Sylt.

18 mars 1940

Hitler et Mussolini se rencontrent au Brenner. Le Duce déclare que l'Italie est préte à entrer en lice contre les Anglais et les Francais.

13 mars 1940

11 heures : les combats cessent sur tout le front finlazndais. Au cours du conflit, la Finlande a perdu environ 25 000 hommes et l'U.R.S.S. prés de 200 000 . Les Finlandais déplorent 45 000 blessés, contre un nombre inconnu, mais certainement trés élevé, chez les Soviétique. A la fin des opérations, les Russes avaient en 45 divisions de cavalerie et 12 groupements blindés. De leur coté, les Finlandais n'ont jamais réussi à engager plus de 200 000 hommes à la fois. L' Union soviétique , dans ce difficile conflit, a perdu des centaines de véhicules blindés et plus de 1 000 avions. Pour les observateurs occidentaux, la preuve semble faite que, à l'exception de ses réserves en hommes (11 millions de mobilisables), le potentiel de guerre de l'Armée rouge est nettement inférieur à celui de la Wehrmacht.

12 mars 1940

Le traité de paix russo-finlandais est signé à Moscou. Le gouvetnement soviétique impose des conditions trés dures, que les Finlandais acceptent : la cession de l'isthme de Carélie de avec Viipuri, d'une partie de la Carélie orintale, et de la presqu'ile des Pecheurs dans l'océan Glacial Arctique ;
en outre , la péninsule de Hango sera cédée à bail à l'U.R.S.S. pour une durée de trente ans, et les personnes et les biens russes jouiront de la libre circulation sur le territoire Petsamo. Bien que mutilée et humilée, la Finlande conserve néanmoins son indépendance nationale.

9 mars 1940

L'armée finlandaise n'est plus en mesure de conserver ses positions, et le général Mannerheim demande au pouvoir politique de composer avec les Soviétiques.

8 mars 1940

Les troupes soviétique s'emparent de Viipuri.
L'U.R.S.S. repousse une demande finlandaise d'armistice immédiat.

6 mars 1940

Une délégation finlandaise ayant à sa tete Kusti Paasikivi, homme politique et diplomate de grande expériece, se rend à Moscou. Mannerheim lui-meme considére désormais inutile de poursuivre une lutte inégale et accepte de traiter avec l'Union soviétique. D'ailleurs, les Occidentaux continuent à promettre leur aide, mais n'envoient qu'une faible quantité de matériel, au surplus démodé.

5 mars 1940

L'U.R.S.S. fait savoir qu'elle est "encore" disposée à faire la paix aux conditions précédentes, arrivéres à expirations le 1er mars. Etant donné la situation millitaire, le gouvernement de la Finlande accepte de reprendre les négociations avec l'Union soviétique.

4 mars 1940

Les unités blindées sovietique prennent d'assaut la ville de Viipuri (aujourd'hui Vyborg, en U.R.S.S.), le point stratégique le plus importante de Carélie et de toute la Finlande méridionale. La manoeuvre est facillitée par l'épaisse couche de glace qui recouvre le golf de Finlande.

3 mars 1940

Timochenko déclenche une puissante offensive en Carélle.

2 - 3 mars 1940

La Suéde et la Norvége renouvellent aux Alliés leur refus de laisser transiter sur leur territoire des troupes et du matériel de guerre.

2 mars 1940

Le 2e Bureau francais a connaissance des préparatifs allemands contre la Norvége et le Danemark.

1er mars 1940

Le sous-secrétaire d'Etat américain Sumner Welles arrive de Rome à Berlin, pour se rendre ensuite à Londres et à Paris. Il est chargé par son gernementouv de proposer la médiation des Etats-Unis afin de trouver un terrain d'entente entre les belligérants. Mais cette tentative est vouée à l'echec, en premier lieu parce qu'elle est trop tardive, ensuite parce que personne, en Europe, ne croit plus à la paix.
L'ultimatum soviétique relatif aux derniéres propositions de paix à la Finlande arrive à expiration.
Hitler envoie ses derniéres instructions pour le plan Weserubung.
Sur le front occidental, la "drole de guerre" se prolonge. On enregistre quelques duels d'artillerie et des activités de patrouilles. Les avions allemands sont trés actifs en mer du Nord et sur les Orcades. Le communiqué allemand annonce qu'ils ont endommagé quatre autres.

28-29 février 1940

Les troupes de Timochenko franchissent la seconde position défensive finlandaise.

27 février 1940

Vers le soir, Mannerheim ordonne à ses troupes d'evacuer leur seconde ligne de défense.

26 février 1940

A la suite de l'attaque, le 16 février, de l'Altmark par une unité navale anglaise, Hitler estime que la neutralité norvéhienne est trop fragile et n'offre pas de garanties suffisantes. Il fait accélérer la préparation du plan Weserubung et signe sa premiére directive pour déclencher l'opération. L'Allemagne vise en particulier le minerai de fer suédois et la position stratégique des deux pays.
Le ministre finlandais des Affaires étrangéres Tanner est en vivite à Stockholm. Le gouvernement suédois l'invite à accepter les conditions de paix des Russes et lui promet, dans cette éventualité, une aide importante pour reconstruire son pays.

dimanche 19 novembre 2006

23 février 1940

Le gouvernement soviétique fait connaitre aux Finlandais ses ultimes conditions de paix. La Finlande doit renoncer à l'isthme de Carélie et aux rives du lac Lagoda, céder à bail à l'Union soviétique pour une durée de trente ans la péninsule de Hango, signer enfin un pacte d'assistance mutuelle afin d'assurer aux deux pays la maitrise totale du golfe de Finlande. En échange, l'U.R.S.S. évacuera la région de Petsamo.
La Suede fait connaitre officiellement qu'elle n'entend absolument pas intervenir dans le conflit russo-finlandais et qu'elle n'autorise pas les Alliés à traverser son territoire.

21 février 1940

Le général Timochenko, commandant les troupes soviétique en Finlande, remanie son dispositif en vue d'une nouvelle attaque des lignes de défense finlandaises.
En Pologne, à Auschwitz, début des travaux d'implantation de quatre camps de concentration allemands.

20 février 1940

Le général Nikolaus von Falkenhorst est désigné par Hitler pour prendre le commendement des troupes destinées à occuper la Norvége et le Danemark.

19 février 1940

Hitler ordonne d'accélérer la préparation du plan Weserubung ("Exercice Weser), appellation conventionnelle du plan d'invasion de la Norvége et du Danemark.
Le général Mannerheim réorganise les défenses finlandaises.

17 février 1940

Toutes les troupes finlandaises qui ont évacué la rejoint leur position de défense intermédiaire.

16 février 1940

Dans le Jossing Fjord, donc dans les eaux norvégiennes, le contre-torpilleur anglais Cossack attaque le bateau allemand Altmark, employé naquére au ravitaillement du Graf von Spee. Le Cossack l'emporte et libére 299 prisonniers anglais qui se trouvent à bord de l'Aitmark. Le gouvernement d'Oslo proteste contre la violation de sa neutralité. Londr proteste à son tour contre l'attitube des hommes politiques norvégiens, qui sont qualifiés de "myopes".

15 février 1940

L'Allemagne déclare que tous les navires marchands britanniques seront désormais considérés comme batiments de querre et traités comme tels.

14 février 1940

Au Vatican, le pain le beurre, le café, le sucre, le tabac et l'essence sont rationnés.

12 février 1940

Mannerheim exprime ses doutes sur le plan d'intervention des Alliés.

11 février 1940

La VIIe armdais soviétique enfonce la ligne Mannerheim. Les Finlandais se retirent en bon ordre et s'installent sur une seconde position défensive.
L'Union soviétique et l'Allemagne signent un accord commercial. En échange d'armements et de produits manufacturés, Moscou exportera en Allemagne des produits agricoles et des matiéres premiéres, surtout du pétrole.

10 février 1940

Au cours d'une réunion du Conseil de défense finlandais, à laquelle participe notamment le général Mannerheim, animateur de la résistance aux Soviétiques, trois attitudes politiques possibles sont définies à l'égard de l'U.R.S.S. : ou calmer les Russes et obtenir la paix en leur offrant une ile à la place de Hango, qu'ils revendiquaient avant le conflit; ou continuer la guerre avec l'appui effectif de la Suéde, en admettant qu'on puisse l'obtenir; ou, ultime ressource, accepter l'offre d'intervention que la France et la Grande-Bretagne ont faite au gouvernement finlandais.

9 février 1940

Le général von Manstein, auteur du plan Sichelschnitt, est nommé commandant du 38e corps d'armée nouvellement constitué.

5 février 1940

Le Conseil supréme allié approuve un plan d'intervention en Finlande. En attendant, il y envoie une aide importante : avions, canons antichars et antiaériens. Le corps expéditionnaire comprendra au moins 3 divisions.

2 - 3 février 1940

L'armée finlandaise réussit à contenir l'offensive soviétique contre la ligne Mannerheim.

1er janvier 1940

Le général Timochenko décienche une attaque de grand style contre les Finlandais dans le secteur de Summa. Précédée d'une intense préparation d'artillerie et appuyée par une puissante aviation, l'action est engagée par les chars et l'infanterie.

30 janvier 1940

Dans un discours au palais des sports de Berlin, Hitler déclare que la premiére phase de la querre s'est conclue par la destruction de la Pologne.
La deuxiéme pourrait peut-etre commencer aussitot par la "querre des bombes", que Churchill, trois jours plus tot, s'etait étonné de ne pas connaitre encore.

29 janvier 1940

A la suite des entretiens entre Mme Woulijoki et Mme Kollontai, l'U.R.S.S. envoie au gouvernement suédois une note dont la teneur précise que "l'Union soviétique ne formule aucune objection de principe à un accord éventuel avec le gouvernement Ryti", c'est-à-dire le gouvernement légitime de la Finlande. Cette déclaration ouvre le chemin de la paix, puisque l'U.R.S.S. adment implicitement qu'elle renonce à soutenir le gouvernement fantoche d'Otto Kuusinen, et donc à annexer toute la Finlande.

27 janvier 1940

Bien qu'il ne soit pas tout à fait convaincu, Hitler ordonne de préparer la campagne contre la Norvége et le Danemark pour devancer l'opération franco-britannique. Les Alliés ont eux aussi des visées sur la Norvége.
Dans un discours à la chambre de commerce de Manchester, Churchill manifeste son inquiétude et sa perplexité devant ce qui semble étre un simulacre de guerre et se demande pourquoi la Grand-Bretagne n'a pas encore subi de bombardement aérien.

20 janvier 1940

Hitler expose à son état-major quelques modifications du plan d'offensive à l'Ouest. Ces modifications devraient donner au " plan Faucille" de von Manstein un plus gros effet de surprise.

16 janvier 1940

Hitler reporte au printemps son offensive à l'Ouest. En France, l'état-major décide de mettre sur pied deux nouvelles divisions blindées. La Chambre des députés vote la déchéance des députés communistes.
Les Alliés commencent à préparer une intervention armée dans la péninsule scandinave.

samedi 18 novembre 2006

15 janvier 1940

La Belgique n'autorise pas les troupes francaises et anglaises à traverser son territoire.

13 janvier 1940

En raison des conditions météorologiques défavorables, Hitler remet au 20 janvier son offensive à l'Ouest.

10 janvier 1940

Le ministre finlandais des Affaires étrangéres Tanner autorise Mme Woulijoki à se rendre à Stokholm pour rencontrer Mme Kollontai.
Adolf Hitler annonce aux commandants des trois armées Hermann Goering (armée de l'air) Erich Raeder (marine) et Brauchitset von Walther (armée de terre) sa décision de déclencher le 17 janvier son offensive sur le front occidentail.
Un avion allemand aynt à bord les commandants Reinberger et Hoenmans est contraint d'atterrir aux environs de Mechelen-sur-Meuse, centre agricole belge situé à faible distance de la frontiére allemande. Les deux officiers sont porteurs de documents trés importants et trés secrets, destinés au commandant du groupe d'armées B et concernant l'offensive sur le front occidental. Les autorités belges apprennent ainsi l'intention de Hitler d'envahir la Belgique et Pays-Bas.

8 janvier 1940

Dans la région de Suomussalmi, les Finlandais du général Siilasvuo réduisent en piéces la 44e division d'assaut soviétique et capturent 35 chars, 50 canons, 25 petits canons antichars et 250 camions.

7 janvier 1940

Reléve de la garde au sommet de la hiérarchie millitaire soviétique : le commandement des opérations contre la Finlande est confié au général Semion K. Timochenko.

5 janvier 1940

L'Union soviétique reprend sa politique de pénétration dans les Balkans. Le premier acte de cette "offensive" est la signature d'un traité de commerce avec la Bulgarie.

1er janvier 1940

L'auteur gramatique et millitante socialiste finlandaise Hella Woulijoki informe le ministre des Affaires étrangéres de son pays qu'elle a été invitée à se rendre à Stockholm pour y rencontrer son amie Aleksandra Kollontai, ambassadeur de l'U.R.S.S. en Suéde. Il s'agit d'une nouvelle tentative soviétique pour résoudre " diplomatiquement" la question finlandaise.

31 décembre 1939

Les attagues des U-Boote et des unités de surface, les mines magnétiques et les actions aérieennes ont fait perdre aux Alliés, deouis le début du conflit, 746 000 t de bateux de commerce, 1 porteavions, 1 croiseur auxiliare et le cuirassé Royal Oak. De leur coté, les Allemands ont perdu une dizaine d'U-Boote, le cuirassé de poche Graf von Spee, mais seulement quelques dizaines de milliers de tonnes de leur flotte marchande. En cette fin d'année, le bilan est vraiment positif la Kriegsmarine.

29 décembre 1939

La troisiéme tentative finlandaise pour chasser les Soviétiques de la rive septentrionale du lac Lagoda réussit. Les survivants de la 163e division russe s'enfuient. Les Finlandais capturent 11 chars, 25 canons et 150 camions.

28 décembre 1939

En Angleterre, la viande de boucherie est rationnée.

25 décembre 1939

Francais et Allemands passent le premier Noel de guerre sur la ligne Marginot et la ligne Siegfried. Le front occidental est des plus caimes et la "drole de querre" se prolonge, mais le Fuhrer a déjà élaboré de nouveaux plans, qu'il mettra en oeuvre dans les prochains mois Russes et Finlandais fétent aussi Noel sur le front, ces derniers avec plus d'entrain que leurs adversaires, puisqu'ils ont réussi à les adversaires, puisqu'ils ont réussi à les arréter.
Par une action de guérilla intelligente et couraqeuse, dans des conditions climatiques, trés dures (on se bat à des températures de -30°C), le David finlandais a contraint le Goliath soviétique à marquer le pas. Le fait est de bon augure pour les mois à venir.

24 décembre 1939

Pie XII lance un nouvel appel à la réconciliation. Il n'est pas plus écouté que les précédents.
De leur victoire de Tolvajàrvi, au nord du lac Lagoda, les Finlandais retirent un butin considérable : 60 chars et 30 canons.

vendredi 17 novembre 2006

23 décembre1939

Les Etats d'Ameérique adressent aux gouvernements anglais, francais et allemand une énergique protestation contre l'action navale qui s'est déroulée dans l'estuaire du Rio de La Plata. Le document affirme que cette action est une violation manifeste et dangereuse de la " zone de sécurité" américaine.
Deux navires de commerce allemands sont interceptés par des unités britanniques prés des cote des Etats-Unis. L'un des deux, le Columbus, de 32 000 t, est coulé à pic ; l'autre cherche refuge dans les eaux territoriales de la Floride. Dans une lonque lettre ou il s'exprime avec une remerquable habileté, Churchill explique au président Roosevelt que les actions de police des marines alliées garantissent également la sécurité des navires de commerce des Etats-Unis et des Etats d'Amérique du Sud, puisque les bateaux corsaires allemands s'arrogent le droit de capturer ou de couler les batiments neutres qui transportent des marchandises pour les Alliés.

22 décembre 1939

En dépit des attaques répétées des troupes soviétiques, les Finlandais tiennent solidement leurs positions défensives. Pour les Soviétiques, cette premiére bataille se solde par une couteuse défaite.

21 décembre 1939

L'accord germano-italien sur le transfert volontaire en Allemagne des citoyens italiens de langue allemande est étendu à la province de Trente.

17 - 19 décembre 1939

Le Graf von Spee se saborde.

16 décembre 1939

En Finmmence , la principale attaque russe commence dans le secteur de Summa, par une intense préparation d'artillerie. Toutefois, au cours de la nuit, des soldats finlandais spécialement entrainés détruisent environ 70 chars soviétiques.

15 décembre 1939

Trois des brigades d'infanterie anglaises, débarquées en France en octobre, sont réunies pour forme la 5e division de la British Expeditionary Force (BEF). Cette division sera déployée au sud de Lille, sur une ligne fortifiée qui s'étendra et se renforcera pendant les mois d'inactivité que Hitler, espérant peu-etre trouver une solution diplomatique au conflit, accordera à ses troupes du front occidental. La ligne est consolidée par 400 casemates nouvelles et 65 km de fossé antichar bétonné. La BEF n'est en dans le secteur de Metz.

14 décembre 1939

A la suite de son agression contre la Finlande, l'Union soviétique est condamnée et exclue de la Société des Nations. C'est la une des rares décisions énergigues qu'ait prises cet organisme international destiné à garantir la paix du monde. La Société des Nations invite les pays membres à accorder à la Finlande toute l'aide possible.
Hitler, ordonne à l'Oberkommando der Wehrmacht (OKW), le commandement supréme des forces apmée allemandes, de préparer une étude préliminaire sur les questions liées à l'invasion de la Norvége. Avec les événements qui se précipitent les mois suivants, cette étude deviendra un véritable plan d'opérations.

12 décembre 1939

Pour aider la Finlande, la France lui envoie 5 000 fusil mitrailleurs modéle 1915. De son coté, l'Angleterre contribue à la résistance finlandaise en lui fournissant des mortiers Brandt, des fusils mitrailleurs modéle 24, des antichars et quelques avions.
Churchill se prononce en faveur d'un débarquement en Norvége. Il affirme que c'est " l'humanité et non la légalité que nous devons prendre pour juge".

11 décembre 1939

Hitler rencontre l'homme politique norvégien Vidkun Quisling, fondateur dans son pays de l'Union nationale, mouvement pro-nazi.

7 décembre 1939

Une division russe réussir une percée jusqu'à la patite ville de Suomussalmi, sur le lac Kianta.
Le Grand Conseil fasciste réaffirme la non-belligérance de i'Italie.
Les gouvernements des trois pays scandinaves - Danemark, Suéde, Norvége - proclament leur stricte neutralité dans le conflit qui oppose l'U.R.S.S. à la Finlande.
Le Graf von Spee coule encore un bateau anglais dans l'Atlantique. C'est le navire allemand le plus redoutable et la bete noire des marines alliées. Une escadre d'interception de 2 croiseurs lourds et de 2 croiseurs légers, aux ordres du commodore Harwood, se poste au large de l'embouchure du Rio de La Plata. On suppose que le bateau corsaire reviendra dans les parages pour frapper les paquebots qui prennent la route trés fréquentée conduisant à l'estuaire, ou sont situés, entre autres, les ports de Montevideo et de Buenos Aires.

6 décemre 1939

La pression russe s'accroit sur la ligne Mannerheim.

5 décembre 1939

Les Soviétiques atteeignent la ligne Mannerheim dans le secteur tenu par le 2e corps d'armée.

4 décembre 1939

Une mine magnétique endommage le cuirassé Nelson. Ce sera la derniére grande victime de cette insidieuse "arme secréte" allemande : les techniciens anglais ont en effet trouvé le moyen de neutraliser les mines magnétiques en "démagnétisant" les coques des navires au moyen de circuits électriques, selon le procédé du dégaussement.
Journée noire pour les flottes alliées : 2 contre-torpilleurs sont coulés, 2 autres et 1 mouilleur de mines endommagés.
L'U.R.S.S. explicite sa position en déclarant d'une part que le gouvernement légal de la Finlande est celui présidé par Kuusienen et, d'autre part, qu'entre la Russie et la Finlande il n'existe aucun différend; dés lors la question des négociations avec Helsinki ne se pose meme pas.

jeudi 16 novembre 2006

3 - 12 décembre 1939

Devant la supériorité des forces ennemies dans l'isthme de Carélie, les Finlandais se replient en ordre sur la "ligne Mannerheim", ainsi appelée du nom de son organisateur, le général Carf Gustaf Mannerheim, héros national, fondateur de la République finlandaise en 1919, et qui était devenu le chef de la résistance contre l'envahisseur. En définitive, cette "ligne Mannerheim" ne représente pas grande-chose : une fortifications de bois et de ciment barrant l'isthme carélien sur une quarantaine de kilométres.

2 décembre 1939

L'agence soviétique Tass annonce la formation d'un " gouvernement populaire de Finlande " ( gouvernement fantoche, bien entendu ), présidé par Otto Kuusinen, membre du Komintern depuis de nombreuses années. Mais ni les manoeuvres politiques et diplomatiques de l'U.R.S.S., ni son action militaire n'aboutissent à un résultat. Les Finlandais opposent une résistance désespérée, obstinée et courageuse : se déplacant à bicyclette dans les sentiers ou à skis dans les forets épaisses, ils attaquent sur leurs flancs les grandes formations ennemies ( contraintes d'utiliser les routes ) et leur infligent de lourdes pertes. Bravant les blindés russes, ils utilisent un type de projectile qui sera universellement connu sous le nom de " coctail Molotov ".
Le gouvernement fantoche de Kuusinen exhorte les Finlandais à " abattre l'oppresseur" ( le gouvernement l'égitime ) et à accueillir les "libérateurs" ( les soldats de l'Armée rouge ). Il signe un traité avec l'U.R.S.S. par leguel les exigences des Russes sont acceptées dans leur totalité en échange de toute la Carélie soviétique.
Le Graf von Spee coule le navire anglais Doric Star.

1er décembre 1939

La pression des Soviétiques continue dans l'isthme de Carélie.

30 novembre 1939

L'armée soviétique attaque Finlande, axant son effort sur l'isthme de Carélie, tandis que l'aviation bombarde Helsinki. Cependant, les Finlandais opposent une vive résistance au premier assaut d'un ennemi supérieur en nombre et mieux doté en matériel mais qui, sous-estimant les capacités de son petit voisin, n'avait lancé dans la bataille que les grandes unités du secteur militaire de Leningrad.

29 novembre 1939

L'Union soviétique rompt les relations diplomatiques avec la Finlande, ignorant l'offre de derniére heure des Finlandais de retirer unilatéralement leurs troupes des frontiéres.

28 navembre 1939

Les préparatifs s'intensifient à la frontiére russo-finlandaise.

27 novembre 1939

Le gouvernement soviétique s'éléve violemment contre un bombardement des troupes russes par les Finlandais dans le secteur de Leningrad et dénonce le traité de nonagression russo-finnois de 1932. Naturellement, Helsinki nie les faits ; les Soviétiques ont néanmoins trouvé là leur "casus belli ".

23 novembre 1939

Le croiseur auxiliaire anglais Rawalpindi, en patrouille entre l'Islande et les iles Féroé, est coulé par le croiseur de bataille Scharnhorst, sorti dans l'Atlantique avec son sister-ship le Gneisenau pour attequer les convois anglais. Le sacrifice du Rawalpindi n'est pas inutile, car lex deux croiseurs allemands doivent renoncer à leur mission et rentrer à leur base en passant à travers les nombreuses unités ennemies qui quadrillent la mer du Nord cherchanercepter à les intercepter. Sont affectés à cette chasse 15 croiseurs anglais et francais, le cuirassé Warspite ainsi que des forces aériennes.

22 novembre 1939

Dans la soirée, un avion allemand a larqué prés de Shoeburyness des objets difficiles à identifier, suspendus à des parachutes. Les autorités militaires, immédiatement averties, envoient sur les lieux deux officiers artificiers. A marée basse, ces derniers découvrent que les engins sont des mines magnétiques immergées. Il s'agit d'armes secrétes que les avions allemands ont disséminées à la sortie des estuaires et aux approches des ports anglais.
Une fois désamorcées, elles sont transportées dans examens destinés à étudier les mesures propres à les neutraliser. En effet, entre septembre et octobre, les mines magnétiques allemandes ont détruit quelque 56 000 t de navires alliés ou neutres.

21 novembre 1939

Le croiseur anglais Belfast est gravement endommagé par une mine magnétique.

19 novembre 1939

Churchill propose d'envoyer des avions larquer des mines dans le Rhin, entre Strasbourg et la Lauter.

17 novembre 1939

Le Conseil supréme allié, réuni à Paris, décide que, dans l'éventualité d'une attaque allemande à travers la Belgique, les Alliés résisteraient sur la ligne Meuse-Anvers. Le maréchal Pétain s'était jadis opposé à prolonger les fortifications de la ligne Maginot jusqu'à la Meuse, considérant que la confiquration du terrain des Ardennes rendrait impossible toute tentative d'invasion dans ce secteur.

16 novembre 1939

La médiation offerte par le roi Carol de Roumanie le 13 november est rejetée par les belligérants.

Septembre - november 1939

Débarquements japonais dans la Chine du Nord.

14 novembre 1939

Hitler repousse avec courtoisie la médiation de Wilhelmine de Hollande et deLéopold de Belgique.

mercredi 15 novembre 2006

13 novembre 1939

Les Finlandais suspendent leurs pourparlers avec les Soviétiques et, bien que sans illisions, mobilisent leurs faibles forces ( environ 200 000 hommes ). Les entretiens avaient commencé le
12 octobre, par l'arrivée à Moscou du ministre plénipotentiare finlandais Juho Kusti Paasikivi. Il s'était trouvé devant des propositions soviétiques d'échange de territoires ressemblant à une ultimatum, L'U.R.S.S. proposait de céder à la Finlande 5 500 km2 dans les régions septentrionales de Repola et de Porajorpi, contre le recul de la frontiére finlandaise dans l'isthme de Carélie, entre le lac Lagoda et le golf de Finlande, de facon à placer Leningrad hors de portée d'éventuels canons ennemis. En outre, elle exigeait la cession de certaines iles du golf de Finlande et la location pour trente ans du port de Hango. Elle réclamain enfin des rectifications de frontiére dans l'extréme Nord, de maniére à disposer de Petsamo, seul port finlandais de la mer de Barents à n'etre jamais pris par les glaces. Les Finlandais sont prets à accepter, sauf en ce qui concerne la cession de Hango, qui donnrait à leurs voisins le controle absolu du golfe de Finlande et de la région la plus importante de leur pays. Mais les Russes sont irréductibles, et les Finlandais n'ont plus qu'a abandonner les pourparlers.

12 novembre 1939

Chamberlain et Daladier, au nom de la Grande-Bretagne et de la France, déclinent l'offre de médiation de la reine Wilhelmine de Hollande et de Léopold de Belgique.
Winston Churchill annonce à la radio que si les Anglais réussissent à passer l'hiver sans événement grave, ils auront gagné la premiére campagne de la guerre.

8 novembre 1939

Sur instruction secréte de Hitler, un attentat à la bombe est perpétré contre l'un des sanctuaires du début du nazisme, la Burgerbraukeller, célébre brasserie de Munich. La propagande nazie, orchestrée par Goebbels, accuse l'intelligence Service et surtout Otto Strasser, ex-nazi de gauche réfugié à l'étranger en 1933. Cette accusation permet à Hitler d'éliminer une fois pour toutes les oppositions internes en Allemagne, et plus spécialement l'opposition de gauche. Malgré la popularité du régime, accrue par le succés de la guerre-éclair en Pologne. le Fuhrer sait qu'il compte encore de puissants adversaires dans son pays : outre la gauche la plus irréductible, les Eglises catholique et protestante, et une partie des grands chefs militaires.

7 novembre 1939

La reine Wilhelmine de Hollande et le roi des Belges Léopold III lancent un appel à la paix et offrent leur médiation.

3 novembre 1939

A Moscou, les entretiens russofinlandais se poursuivent au sujet des demandes soviétiques d'échange de territtoires et de rectifications de frontiéres.
Les Etats-Unis modifient leur loi de neutralité. Malgré un fort courant d'opinion encore isolationniste, Washington commence es.à tendre la main à Londres.

1er novembre 1939

La vile libre de Dantzig, le corridor polonais, les régions frontiéres cédées à la Pologne en 1919 par le traité de Versailles, l'est de la haute Silésie, la région de Lodz et le district de Ciechanow sont officiellement annexés au Reich.

31 octobre 1939

La chasse au cuirassé de poche Graf von Spee se poursuit sur toutes les mers, avec 4 cuirassés et navires de bataille, 14 croiseurs et 5 porte-avions britanniques, néozélandais et francais.

30 octobre 1939

L'U.R.S.S. annexe les territoires qu'elle occupe en Pologne. Ils seront intégrés aux républiques d'Ukraine et de Biélorussie.
Traité entre l'Allemagne et la Lettonie sur l'évacuation des Allemands des régions baltes.

27 september 1939

La Belgique proclame sa neutralité.

26 september 1939

Moneigneur Tiso devient président de Slovaquie.
A l'eception des territoires qui seront officiellement annexés au Reich, lo Pologne occupée par les Allemands est transformée en gouvernement général, avec Cracovie pour chef-lieu et Hans Frank, ancien ministre de la justice du Reich, comme gouvernement. Il instaure aussitot la terreur et la chasse aux intelectuels et aux juifs polonais. Tous les juifs du gouvernement général sont astreints au travail obligatoire. Le port d'un insigne distinctif leur sera imposé le 23 novembre.

21 september 1939

Traité germano-italien sur le droit d'option pour les habitants du Haut-Adige.

19 octobre 1939

Signature d'un pacte d'assistance mutuelle entre la France, la Grande-Bretagne et la Turquie.

16 octobre 1939

Des avions allemands attaquent des navires anglais dans le Firth of Forth et endommagent les croiseurs Southampton et Edinburgh, ainsi que le contre-torpilleur Mohawk.
Une contre-offensive allemande chasse de Sarre les troupes francaises; Forbach est évacué.

15 octobre 1939

Traité entre l'Allemagne et l'Estonie sur le transfer vers le Reich des Estoniens d'origine allemande.

14 octobre 1939

A 1 h 30, le sous-marin allemand U-47, commandé par le lieutenant de vaisseau Gunther Prien, pénétre dans la petite base navale de Scapa Flow, dans les Orcades, et coule le Royal Oak.

mardi 14 novembre 2006

12 octobre 1939

Le Premier ministre anglais Chamberlain repousse l'appel à la paix lancé par Hitler le 6 octobre. Débuts des entretiens russofinlandais en vue d'un échange de territoires.
Premiére déportation des juifs de Vienne et de Praque à Nisko, en Pologne.

11 octobre 1939

En France, Edouard Daladier, président du Conseil, prononce à la radio un discours méprisant pour les propositions de paix de Hitler.

10 octobre 1939

L'U.R.S.S. signe avec la Lituanie un traité d'assistance mutuelle analogue à ceux qu'elle a signés avec la Lettonie et l'Estonie. La ville de Wilno ( Vilnius ) et son territoire, annexés à la Pologne en 1922, sont restitués à la Lituanie.

8 octobre 1939

L'Allemagne annexe de fait les territoires polonais qui lui avaient été retirés par le traité de Versailles.
Le parquet militaire francais engage des poursuites contre les députés communistes, dont plusieurs sont arrétés.

6 octobre 1939

Les derniéres résistances sont éliminées et la campagne de Pologne est officiellement achevée.
Dans un discours au Reichstag, Hitler lance un appel à la paix et propose aux puissances occidentales de reconnaitre le nouveau statu quo en Europe prientale.

5 octobre 1939

L'U.R.S.S. signe avec la Lettonie un traité d'assistance mutuelle analogue à celui du 28 septembre avec l'Estonie.

4 octobre 1939

Mobilisé, Maurice Thorez, secrétaire général du Parti communiste francais, déserte son unité en vue de gagner Moscou.

1 octobre 1939

Reddition des héroiques défenseurs du petit port militaire de la presqu'ile de Hel, au nord de Dantzig. Trois contre-torpilleurs et quelques sous-marins polonais réussissent à prendre le large et à gagner l'Angleterre. C'est aussi la fin des combats sur les cotes de la Baltique. Les derniers foyers de résistance seront éliminés en quelques jours.
Les Polonais ont laissé 694 000 prisonniers aux mains des Allemands et 217 000 aux mains des Soviétiques. On ignore le nombre de Polonais tués, blessés ou disparus au cours des combats. De leur coté, les Allemands n'ont eu que 10 572 morts, 30 322 blessés et 3 409 disparus.
A Panama, les 21 Etats d'Amérique décident d'établir le long de leurs cotes une " zone de sécurité " de 300 à 600 milles à l'intérieur de laquelle toute action de guerre sera considérée comme un acte d'hostilité envers l'Etat intéressé.

30 septembre 1939

A Paris, constitution d'un gouvernement polonais en exill, présidé par le général Wladyslav Sikorski.
Le Graf von Spee coule paquebot anglais Clement. Les Alliés ont déjà perdu 185 500 t de navires de commerce. La grande chasse aux cuirassés de poche commence.

lundi 13 novembre 2006

28 september 1939

Un des derniers bastions de la résistance polonaise, constitué de 4 divisions encerclée depuis le 10 september dans la ville de Modlin et région de Kutno, se rend aprés s'etre battu avec un courage extreme.
A Moscou, von Ribbentrop et Molotov reprennent leurs entretiens sur le partage de la Pologne et les sphéres d'influence de l'Allemagne et de l'U.R.S.S. Celle-ci obtient toute liberté d'action sur la Lituanie qui, d'aprés les accords précédents, devait passer sous influence allemande. En contrepartie, la ligne de démarcation germano-russe est déplacée vers l'est ( en réalité, les Sovieétiques reculeront jusqu'a la ligne Narew-Boug-San ), et la région comprise entre la Vistule et le Boug occidentail est dévolue à l'Allemagne. Les Allemands occupent la partie la plus riche de la Pologne, avec 22 millions d'habitants et la quasi-totalité des industries. Les Russes annexent 200 000 km2de territoire polonais, essentiellement consacrés à l'agriculture, avec 13 millions d'd'habitants.
L'U.R.S.S. et l'Estonie signent un traité d'assistance mutuelle.Les Soviétiques obtiennent le droit d'occuper les principales bases militaires de ce petit pays.

27 september 1939

Assiiége et soumise aux bombardements terrestres et aériens, la ville de Varsovie se rend. 160 000 hommes sont faits prisonniers. Hitler annonce aux principaux chefs de la Wehrmacht son intention d'attaquer la France, mais ses généraux refusent de prendre au sérieux ce programme, qu'ils estiment irréalisable avec les moyens dont ils disposent.

26 september 1939

Le gouvernamant francais décréte l'interdiction du parti communiste et la dissolution de toutes les municipalités administrées par le P.C.

19 septembre 1939

L'Armée rouge fait sa jonction avec les troupe allemandes à Brest-Litovsk. Le Fuhrer entre triomphalement à Dantzig.
La campagne de Pologne peut étre considérée comme achevée; désormais, il n'y aura plus que d'amples actions de ratissage.
Le premier corps d'armée anglais débarque en France.

18septembre 1939

Sous la pression allemande, la Roumanie interne les members du gouvernement polonais qui lui avaient demandé asile la veille.

17 september 1939

Affirmant par la bouche de Molotov que le gouvernement polonais a cessé déexister, l'U.R.S.S. donne le champ libre à ses troupes pour occupes la Pologne pratiquement sans défense.
Les Allemandes occupent Brest-Litovsk, puis, se conformant aux clauses secrétes du pacte de nonagression du 23 aout, évacuent des régions et des villes qu'ils viennent d'occuper, parmi lesquelles Lwow.
Le président polonais Ignacy Moscicki, le gouvernement et le commandant en chef des forces armée, le maréchal Rydz-Smigly, démissionnent et se réfugient en Roumanie.
Au large des cotes occidentales de l'Angleterre, le porte-avions Courageous est coule par l'U-29 du commandant Schuhart. On déplore 500 morts.
C'est le premier dommage important que la marine allemande inflige à la flotte britannique. L'Amirauté décide de ne plus employer désormais de porte- avions dans la chasse aux sous-marins.

16 septembre 1939

Varsovie est encerclée par les troupes allemandes. Sommée de se rendre, elle refuse avec dédain. Le gros de l'armée polonaise, concentré entre Lwow et Chelm, et qui comprend 38 divisions d'infanterie, 11 brigades de cavalerie et 2 brigades motorisées, est anéanti. Les généraux allemands proposent de d'attendre que la faim contraigne la ville à se rendre, mais Hitler répond qu'elle doit etre considérée comme une forteresse à réduire par des bombardements d'artillerie et d'aviation. Détail curieux : le général polonais qui défend Varsovie s'appelle Rommel.

13 septembre 1939

Comme vient de le faire la Grande-Bretagne, la France constitue un cabinet de guerre. Edouard Daladier y assume à la fois les fonctions de président du Conseil et celles de ministre des Affaires étrangéres.

12 -18 septembre 1939

L'armée polonaise du secteur de Poznan, qui aurait du marcher sur Berlin,fait un demi-tour impévu pour prendre de flanc la VIIe armée allemande.Ainsid'ebute la violente bataille de la Bzura, ou les Allemandes, par leur extréme mobilité et l'indiscutable habileté de leur manoeuvre, enferment 19 divisions polonaises dans la premiére grande "nasse " de l'histoire de la guerre et y font 170 000 prisonniers.

12 septembre 1939

Les Francais cessent leurs actions sporadiques contre les Allemands. Ils se rendent compte qu'ils ne peuvent plus aider la Pologne.

11 septembre 1939

Toute la zone industrielle de haute Silésie est aux mains des Allemands.

10 septembre 1939

Aux pressantes sollicitations du maréchal Rydz-Smigly, commandant en chef de l'armée polonaise, le chef d'état-major francais, le général Gamelin, répond que plus de la moitié de ses divisions d'active ont déjà engagé le combar sur le front nord-est et qu'il ne lui est pas possible de faire plus.

9 septembre

Les premiers éléments de la BEF ( British Expeditionary Force ), sous les ordres du général Gort, embarquent pour la France.
7 heures : La 4e Panzerdivision déclenche du sud-est sa premiére attaque contre Varsovie. Aprés 3 heures de combat, elle est repoussée sur ses posittions de départ. Les Polonais se battent avec bravoure.
Le Canada déclare la guerre à l'Allemagne.

8 - 11 septembre 1939

En Pologne, la bataille fait rage dans la région de Radom, à une centaine de kilométres au sud de Varsovie. Les Allemands capturent 60 000 Polonais.

8 septembre 1939

Les Anlais remttent en vigueur le systéme pendant la querre de 1914-1918. Il assurent la protection de trois ininéraires : deux de Liverpool et de la Tamise à l'Atlantique, le troisiéme de la Tamise au Firth of Forth.

dimanche 12 novembre 2006

7 septembre 1939

Des avant-gardes francaises, limitées à des patrouilles, franchissent la frontiére allemande prés de Sarrelouis, Sarrebruck et Deux-Ponts.
C'est le début de la "drole de guerre ", pendant laquelle les armées se font face sans combatrre, en attendant vainement l'issue des entrevues diplomatiques en cours.

6 september 1939

Les IIIe et IV armées du Neeresgruppe Nord et les VIIe et Xe armées du Neeresgruppe Sud marchent sur Varsovie. La XIVe armée du général List prend Cracovie et se dirige vers la frontiére roumaine. Le commandement supreme polonais donne l'ordre de repli général sur la ligne Narew-Vistule-San. Pendant la nuit, le gouvernement polonais quitte Varsovie pour la région de Loutsk-Kremenets tandis que Rydz-Smigly replie son P.C. à Brest-Litovsk, sur le Boug.

5 septembre 1939

L'héroisme des Polonais n'est pas suffisant pour arreter les Allemands, qui enfoncent la ligne de la Vistule et s'appretent à franchir bientot la Narew et le Boug occidental.

4 septembre 1939

Le Volkischer Beobachter accuse Churchill d'avoire voulu la destruction de l'Athenia pour créer un incident entre l'Allemagne et les Etats-Unis.

3 septembre 1939

La France et la Grande-Bretagne entrent en contre l'Allmagne. 9 heures : l'ambassadeur d'Angleterre Henderson remet au conseiller d'ambassade Paul Schmidt, interpréte de Hitler, l'ultimatum de Sa Majesté britannique. Dans le document, il est déclaré que si avant 11 heures, c'est-à-dire dans deux heures, l'Allemangne n'a pas donné d'assurances formelles et précises sur le retrait de ses troupes de Pologne, la Grande-Bretagne se considérera en guerre contre le Reich.
La France se décide à son tour. Amidi, Robert Coulondre, son ambassadeur à Berlin, remet l'ultimatumde son gouvernement. Il prendra effet le jour suivant, 4 septembre. Le texte évite toutefois d'utiliser explicitement le mot " guerre " : tentative ultime et désespérée de se concilier le dictateur allemand. Mais le sens du document n'en est pas moins clair. Hitler demeure interdit. Il avait cru, une fois de plus, que les Alliés occidentaux n'auraient pas bougé. A Robbentrop qui le met au courant de la situation nouvelle il demande, surpris et l'accusant presque : " Et maintenant? "
11 heures : la Grande-Bretagne entre officiellement en guerre contre l'Allemagne.
11 h 45 : de sa résidence officielle du 10, Downing Street, à Londres, à ses compatriotes. " Nous n'avons rien à nous reprecher ", affirme-t-il entre autres choses, et il conclut : "Dieu nous protége et défende le bon droit. " Un cabinet de querre est constitué : Winston Churchill y assume la charge de Premier Lord de l'Amirauté et Eden celle de secrétaire d'Etat aux Dominions. 11 h 35 : tandis qu'à l'ambassade du Reich a Londres un fonctionnaire du ministére des Affaires étrangéres ( Foreign Office ) et le chargé d'Affaires allemand Kordt réglent avec courtisie le départ de la capitale anglaise des diplomates allemands et de leurs familles les sirénes de la défense antiaérienne donnent l'alerte. Ce sera la premiére d'une série longue et tragigue. La femme de Churchill fait remarquer que la ponctualité et la précision allemandes ne se démentent jamais. La Grande-Bretagne décrète le blokus naval de l'Allemagne.Toute marchandise à destination du Reich sera confisquée, quelle que soit la nationalité du bateau qui la transporte.
17 heures : à son tour, la France entre en guerre contre le IIIe Reich. L'ultimatum francais, qui devait arriver à expiration le lendemain, prend effet le jour meme.
Les 33 divisions allemandes du Heeresgruppe C, le groupe d'armées du général von Leeb, continuent à s'installer en défensive le long de la ligne Siegfried et des frontiéres belge et bollandaise.
L'Inde, l'Australie, la NouvelleZélande et les dominions les plus attachés à la Grande-Bretagne entrent en guerre à ses cotés.
21 heurs : l'U-Boot 30 prend pour un cargo armé le transport de passagers anglais Athenia, de 13 500 t, et le coule, faisant 112 victimes, dont 28 citoyens américains. Aux Etats-Unis, ce grave événement suscite une profonde animosité contre l'Allemagne. Cependant, pour protéger les liaisons maritimes, l'Angleterre pense à remettre en vigueur le systéme des convois qui a fait ses preuves à la fin de la Premiére Guerre mondiale.

2 september 1939

Tandis qu'elle propose à nouveau de convoquer une conférence internationale pour faire renoncer au contlit ( cette conférence devrait se réunir le 5 septembre ), l'Italie se déclare non -belligérante.
Le gouvernement allemand déclare qu'il respectera l'intégrité territo riale de la Norvége à condition gu'elle ne soit ni menacée ni violée par des pays tiers.
Pendant ce temps, la " guerreéclair " ( Blitzkrieg ) des Allemands se poursuit à toute allure en Poologne. Les quatre batailles des frontiéres ( Silésie-Slovaquie, Czestochwa, Poméranie, Prusse- Orientale ) sont pour eux autant de victoires irrésistibles. Les forces venant d'Allemagne se joignent à celles qui viennent de Prusse- Orientale. La Xe armée du groupe Rundstedt atteint la Warta. En 36 heures, elle a pénétré de 80 km en territoire polonais. Venant du sud, les troupes du général List menacent déjà Cracovie.
La Luftwaffe s'assure de la maitrise du ciel. Elle a détruit au sol une grande partie des avions polonais, bombarde les P.C. et les routes, en provoquant des embouteillages sur les arriéres ennemis.
Des contacts fiévreux se succèdent toute la joutnée entre Paris et Londres. Malgré leur ferme décision de respecter les engagements pris envers la Pologne, gouvernements et états-majors sont en désaccord sur la date et les modalit'es d'intervention.
Londres, 22 h 30 : parlementaires et ministres se rendent auprés de Chamberlain pour lui demander de prendre une décision ferme. De fait, un télégramme est envové à sir Neville Henderson, ambassadeur anglais à Berlin, pour lui préciser la teneur de l'ultimatum à remettre au gouvernement allemand.

samedi 11 novembre 2006

1 septembre 1939

A 4 h 45, l'armée allemande franchit la frontiére polonaise. Le Fall Weiss ( " Plan Blanc ", non de code de l'opération ) est déclenché. Les appels que le roi des Belges Léopold lll a lancés en son nom et au nom des six autres petites nations d'Europe, les exhortations du président américan Franklin Delano Roosevelt, les supplications du pape Pie XII, enfin une médiation de derniére heure proposée par Mussolini demeurent sans effet. C'est la guerre.
Les Allemands enfoncent la frontiére en plusieurs points avec 53 divisions aux ordres du général von Brauchitsch. Leurs forces sont articulées en deux groupes d'armées : le Heeresgruppe Nord, sous le commandement du général von Bock, et le Heeresgruppe Sud du général von Rundstedt. Les armées sont commandées respectivement par les généraux von Kluge et von Kuchler ( Heeresgruppe Nord ) et lesgénéraux List, von Reichenau et Blaskowitz ( Heeresgruppe Sud ). A la tete des unités blindées, les généraux Guderian, Hoepner et von Kleist, dont on entendra longuement parler les années suivantes. Les défenses polonaises sont bousculées et emportées en quelques heures. Les chars allemands pénètrent profondément en territoire ennemi. Dans le port de Dantzig, le croiseur-cuirassé et navire-école Schleswig-Holstein ouvre un feu meurtrier contre les faibles défenses de la Westerplatte, ou se trouve l'arsenal de la marine polonaise. Ce meme 1 septembre, Dantzig est rattachée au Reich. L'annexion officielle à l'Allemagne sera effective le 1 novembre.
Le résultet de l'agression était escompté dés le départ et le partage de la Pologne figurait déjà dans les clauses secrétes du pacte germano-soviétique du 23 aout. En gros, la ligne de démarcation entre l'Allemagne et l'U.R.S.S. suivra les cours de la Narew, de la Vistule et du San. La Lituanie entrera dans la sphére d'influence allemande; l'Estonie, la Lettonie, la Finlande et la Bessarabie ( que la Roumanie devra restituer à l'Union soviétique ) passeront sous la coupe de l'U.R.S.S.

31 aout 1939

Afin de satisfaire, au moins en apparence, Mussolini, qui a demandé la convocation immédiate d'une conférence internationale pour conjurer la guerre, le Fuhrer accepte de recevoir à Berlin l'ambassadeur polonais Lipsky. C'est un dialogue de sourds qui ne dure que quelques minutes. On annonce ensuite que " l'offre généreuse " des Allemands a été repoussée par les Polonais. La rencontre entre Hitler et Lipsky a eu fin d'aprés-midi. A 21 heures, Ribbentrop remet aux ambassadeurs de France et d'Angleterre une note dans laquelle il dénonce le refus de la Pologne d'engager des pourparlers. Plusieurs heures auparavant, précisément à 12 h 40, le Fuhrer avait déjà signé l'ordre d'attaquer la Pologne. Le début de l'opération était fixé au lendemain 1 er septembre à 4 h 45. 20 herures : comme s'il en é tait becoin, on " invente " meme un casus belli. Des sources allemandes communiquent : "La station radio de Gleiwitz a été prise d'assaut par un group d'insurgés polonais et momentanément occupée. Les insurgés ont été repoussés par les agents de police du poste frontiére. Au coup de la rencontre, des coups de feu ont été tirés, et l'un des insurgés a été blessé mortellement. " La vérité est tout autre. Les " insurgés polonais" sont des hommes du Sicherheitsdienst ( service de sureté ) allemand, vétus d'unifoformes polonais que leur a fournis l'amiral Canaris, chef du servis secret, et commandés par un S.S. fanatique, Alfred Helmut Naujocks. Ayant recu l'order codé du chef du service de sureté, Reinhard Heydrich, les douze "insurgés" ont simulé l'attaque, se sont emparés de la station radio et ont lu au micro, en polonais, une déclaration antiallemande pleine de menaces et d'incohérence, puis ont aussitot pris la fuite.

30 aout 1939

En prévision d'une attaque imminente, toutes les unités de l'aviation polonaise quittent les aéroports ou elles se trouvaient pour rejoindre les terrains opérationnels. Les contre- torpilleurs de la marine polonaise recoivent l'ordre d'appareiller vers la Grande-Bretagne. En restant dans leurs bases, ils auraient été inutilement sacrifiés.

29 aout 1939

Par le canal de l'ambassadeur anglais à Berlin, Hitler adresse un ultimatum à la Pologne. Elle derva envover un plénipotentiaire dans la capitale allemande avant le 30 aout afin de régler la question de Dantziiiiig et du corridor sur la base d'un document en seize points ( il s'agit, en réalité, d'un véritable diktat ) élaboré par Ribbentrop et Hitler lui-meme.

28 aout 1939

Le gouvernement francais institue la censure sur la presse, la radio et le cinéma.

27 aout 1939

Les interventions des ambassadeurs anglais et francais accrédités à Berlin, sir Neville Henderson et Robert Coulondre, les lettres de Chamberlain et de Daladier à Hitler, et leurs pressantes invitations au gouvernement polonais pour l'engager à traiter, rien n'y fait : le sort en est jeté.

26 aout 1939

En France, suspension sine die de tous les journaux liés au parti communiste.

25 aout 1939

Les puissances occidentales cherchent comment répliquer à l'extraordinaire coup diplomatique allemand du 23 aout. La Grande-Bretagne réagit trés vivement. Chamberlain qui avait déjà annoncé, le 31 mars, que le gouvernement de Sa Majesté soutiendrait la Pologne par tous les moyens, garantit publiquement et inconditionnellement les frontiéres de son allié. L'accord est signé à cette date dans la capitale anglaise.
Berlin, 16 h 30 : Hitler est informé de la signature de l'accord anglo-polonais. 19 h 30 : le Fuhrer annule son ordre d'envahir la Pologne, diffusé à 15 heures. La radio et les journaux allemands, magistralement orchsestrés par Goebbels, ministre de la Propagande et de l'Information du IIIe Reich, répandent de fausses nouvelles sur de prétendues persécutions d'Allemands en Pologne et inventent meme de véritable massacres. Selon ces sources, 24 Allemands auraient été massacrés à Lodz, et 15 à Bielsko-Biala, au sud de Katowice.
Le navire-école de la marine allemande, le Schleswig-Holstein, jette l'ancre dans le port de Dantzig, déchainant l'enthousiasme de la population d'origine allemande.

vendredi 10 novembre 2006

23 aout 1939

Au nom de L'Allemagne et de L'Union soviétique les ministres des Affaires étrangeres Joachim von Riddentrop et Molotov signent à Moscou un paste de nonagression auquel est annexé un protocole secret relafit au futur - donc certain - partage de la Pologne. Il s'agit la d'un changement de position inattendu et d'éconcertant,qui laisse le monde entier inquiet et perplexe,. L' "accrochage " de l'U.R.S.S. que les puissansces occidentales n'avaient pas réussi à réaliser en dépit de longs mois de tractations est accompli en quelques semaines par la diplomatie allemande. Pourquoi? La réponse est trés siple. Berlin pouvait offrir à Moscou un cadeau que la France et la Grande-Bretagne n'auraient jamais pu faire, c'est-à-dire la moitié de la Pologne, la Bessarabie et les Etats baltes. Le meme jour, la Pologne et la France rappellent sous les grapeaux quelques classes de réservistes, sans toutefois décréter la mobilisation générale.

25 juillet 1939

250 avions anglais participent à des vols d'entrainement dans le ciel de France

26 mai 1939

Enfin décidées à changer d'attitude en face de la menace allemande et à s'oposer aux incroyables pretentions de Hitler, la France et la Grande-Bretagne cherchent à pousser l'Union soviétique à unealliance avec la Pologne. Les efforts de la diplomatie occidentale n'aboutissent pourtant à aucun résultat conkret, surtout parce qu'a partir du 3 mai, Litvinov, ami de l'Occident, a été remplacé par Molotov qui, ayant moins de scrupules que lui, est plus enclin à chercher un accord avec l'Allemagne, pour des raisons uniquement tactiques.

23 mai 1939

A propos de la " question polonaise ", Hitler annonce à ses généraux : " Ne vous attendez pas à une répétition de l'affaire tchécoslovaque. Cette fois, la guerre, vous l'aurez.

22 mai 1939

Les ministres des Affaires étrangéres d'Italie et d'Allemagne, Galeazzo Ciano et Joachim von Ribbentrop, signent le pacte d'Acier. Pour les deux parties, cet accord politico-militaire doit devenir un moyen de pression diplomatique sur les démocraties occidentales et etre le signe de l'identité d'intérets entre L'Italie fasciste et L'Allemagne nazie. En fait, il n'a pas la solidité que son nom peut faire supposer. Dans les hautes sphères militaires et politiques de Rome, on se rend compte que Hitler se livre en Europe à un jeu de hasard dangereux, et s'il est vrai que L'Allemange a accepté la condition posée par L'Italie - une guerre éventuelle ne doit pas éclater avant deux ou trois ans - il est aussi vrai que Hitler veut la guerre et la veut tout de suite. La " question polonaise " lui en offrira l'occasion.

2O mai 1939

La guerre civile qui a éclaté en Espagne en 1936 prend fin par la victoire du général Francisco Franco Bahamonde, soutenu par L'Allemagne et L'Italie.

28 avril 1939

Au Rei, chsteg, Hitler dénonce le pacte décennal de non-agression conclu en 1934 avec la Pologne, ainsi que léaccord par lequel les deux pays s'étaient engagés à rechercher une solution pacifique au problème de Dantzig. Il réclame en outre la cession de la ville libre à L'Allemagne.

27 avril 1939

La Grande-Bretagne réintroduit le service militaire obligatoire.

20 avril 1939

Hitler célèbr sonsaire cinquantième anniver par la plus importante parade milie que L'Allemagne ait jamais vue.

18 avril 1939

Le ministre soviétique des Affraires étrangéres Litvinov propose une alliance décennale entre la France, la Grande-Bretagne et L'U.R.S.S.

15 avril 1939

La Chambre des faisceaux et des corporations proclame l'union dynastique du royaume d'Italie et du royaume d'Albanie en la personne de Victor-Emmanuel III.
L'ambassadeur britannique à Moscou, sir William Seeds, demande à Litvinov que L'U.R.S.S. prenne, à l'egard de la Pologne et de la Roumanie, le meme engagement que celui qu'ont pris les Francais et les Anglais.

13 avril 1939

La France et la Grande-Bretagne, sur la base du document relatif à la Pologne, rendu public le 31 mars, se portent garantes de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de la Gréce et de la Roumanie.

12 avril 1939

L'Assemblée nationale albanaise approuve un ordre du jour qui sanctionne l'union personnelle du pays à la couronne d'Italie.

7 avril 1939

Pour contrebalancer l'expansion allemande en Tchécoslovaquie, des troupes italiennes occupent l'Albanie. Le roi Zog se réfugie en Gréce.

6 avril 1939

Le ministre soviétique des Affaires étrangères, Maxime Litvinov, propose de conclure des accords anglo-russes au niveau des ministres.

31 mars 1939

La Grande-Bretagne annonce qu'elle garantira l'indépendance et l'intégrité territoriale de la Pologne contre d'éventuels agresseurs. La France s'aligne sur cette politiqua.

28 mars 1939

Les Polonais déclarent solennellement que toue tentative allemande de modifier le statut de Dantzig sans leur consentement entrainerait inévitablement la guerre.

26 mars 1939

La Pologne rejette une fois de plus les demandes allemandes.

23 mars 1939

Le gouvernement polonais renforce le dispositif militaire du corridor de Dantzig. Parallélement, à la suite d'un accord avec la Lituanie, les Allemands occupent leterritoire de Memel ( rebaptisé Klaipeda en 1923 ), confinant à la Prusse-Orientale et habité par des populations de souhe allemande.

21 mars 1939

L'Allemagne renouvelle à la Pologne, pour la quatriéme fois depuis le 24 octobre 1938, les demandes suivantes qui devaient etre lourdes de conséquences : lui restitue Dantzig; lui permettre de construire, à travers le corridor de Dantzig, une autoroute et une voie ferée extra-territoriales entre L'Allemagne et la Prusse-Orientale; lui garantir à longue échéance le respect de ce nouvel arrangement territorial.

17 mars 1939

Chamberlain accuse Hitler de n'avoir pas tenu ses engagements.

15-16 mars 1939

La République tchecoslovaque cesse d'exisster. Les Allemands occupent la Boheme-Moravie et y imposent leur protectorat.
La Hongrie annexe la Ruthénie subcarpatique, partie extremeorientale de la défunte République tchécoslovaque.

14 mars 1939

La Slovaquie, à la tete de laquelle se trouve le prélat germanophile Josef Tiso, proclame l'indépendance de Prague sous la protection de L'Allemagne et à cette derniére l'explotation des ressources miniéres de la région.

9 novemdre 1938

En Allemagne, pogrom de la Nuit de Cristal : prenant prétexte de l'assassinat de von Rath, les nazis incendient 267 synagogues, saccagent et pillent 7 500 magasins, tuent des dizaines de juifs et en déportent 30 000 autres, de seize à quatrevingts ans, dans des camps de concentration.

7 novembre 1938

A Paris, le conseiller d'ambassade allemand von Rath est abattu par un jeune Juif de dix-sept ans, Herschel Grynszpan,qui veut venger ses parents déportés de Hanovre.

5 ctobre 1938

Démission du président tchécoslovaque Bénès. Il sera remplacé le 30 novembre par le docteur Hacha.

1 octobre 1938

Les troupes allemandes commencent l'occupation des Sudétes. L'opération était préparée dans les moindres détails depuis plusieurs mois, preuve manifest que le sort des Sudétes était régle, meme sans la signature des accords de Munich.

jeudi 9 novembre 2006

29 septembre 1938

Accords de Munich. Ils sont signés par les représentants de la France ( Daladier ) de la Grande-Bretagne ( Chamberlain ), de L'Italie ( Mussolini ) et de L'Allemagne ( Hitler ) à la fin d'une réunion tenue dans la capitale bavaroise pour résoudre le problème des Sudètes, minorité tcheque de langue allemande qui demandait depuis longtemps son annexion au Reich. Le gouvernement de Prague s'y était toujours opposé, car il voyait là une menace pour sa sécuritévet son intégrité nationale. Mais la violente propagande allemande avait finalement entrainé la France et L'Angleterre à chercher à tout prix une solution diplomatique de l'affaire en demandant la médiation de Mussolini. Par les accords de Munich, la France et l'Angleterre, prétendant se justifier par " le profond réalisme avec lequel elles voient la situation allemande", cédent sur tous les points aux prétentions de Hitler. Elles autorisent en fait l'Allemagne à occuper la région des Sudétes entre le 1er et le 10 oktobre, à condition qu'elle renonce à toute extension territoriale ultérieure aux dépens des nations voisines. Malgré leur expérience politique,Chamberrlain et Daladier sont convaincus d'avoir mis un terme à l'expansionnisme allemand et surtout d'avoir sauvé la paix. Rarement illusions furent démenties par les faits avec une telle rapidité : les évenements qui allaient suivre firent justice des espoirs des deux hommes. Abandonnée par la France et L'Angleterre, la Tchécoslovaquie doir céder à L'Allemagne presque 30 000 km.2de son territoire avec 3 500 000 habitants, dont 2 800 000 de langue allemande. Mais ce n'est pas tout. L'infortunée Tchécoslovaquie, apés un second partage paraphé le 20 novembre 1938, perd d'autres fractions de territoire au profit de la Pologne ( 1 700 km2 et 228 000 habitan ) et de la Hongrie ( 20 000 km2 et 772 000 habitants ). De telles cessions territoriales font perdre à l'economie tchecoslovaque une part importante de ses ressources miniéres et de son industrie.