dimanche 12 novembre 2006

3 septembre 1939

La France et la Grande-Bretagne entrent en contre l'Allmagne. 9 heures : l'ambassadeur d'Angleterre Henderson remet au conseiller d'ambassade Paul Schmidt, interpréte de Hitler, l'ultimatum de Sa Majesté britannique. Dans le document, il est déclaré que si avant 11 heures, c'est-à-dire dans deux heures, l'Allemangne n'a pas donné d'assurances formelles et précises sur le retrait de ses troupes de Pologne, la Grande-Bretagne se considérera en guerre contre le Reich.
La France se décide à son tour. Amidi, Robert Coulondre, son ambassadeur à Berlin, remet l'ultimatumde son gouvernement. Il prendra effet le jour suivant, 4 septembre. Le texte évite toutefois d'utiliser explicitement le mot " guerre " : tentative ultime et désespérée de se concilier le dictateur allemand. Mais le sens du document n'en est pas moins clair. Hitler demeure interdit. Il avait cru, une fois de plus, que les Alliés occidentaux n'auraient pas bougé. A Robbentrop qui le met au courant de la situation nouvelle il demande, surpris et l'accusant presque : " Et maintenant? "
11 heures : la Grande-Bretagne entre officiellement en guerre contre l'Allemagne.
11 h 45 : de sa résidence officielle du 10, Downing Street, à Londres, à ses compatriotes. " Nous n'avons rien à nous reprecher ", affirme-t-il entre autres choses, et il conclut : "Dieu nous protége et défende le bon droit. " Un cabinet de querre est constitué : Winston Churchill y assume la charge de Premier Lord de l'Amirauté et Eden celle de secrétaire d'Etat aux Dominions. 11 h 35 : tandis qu'à l'ambassade du Reich a Londres un fonctionnaire du ministére des Affaires étrangéres ( Foreign Office ) et le chargé d'Affaires allemand Kordt réglent avec courtisie le départ de la capitale anglaise des diplomates allemands et de leurs familles les sirénes de la défense antiaérienne donnent l'alerte. Ce sera la premiére d'une série longue et tragigue. La femme de Churchill fait remarquer que la ponctualité et la précision allemandes ne se démentent jamais. La Grande-Bretagne décrète le blokus naval de l'Allemagne.Toute marchandise à destination du Reich sera confisquée, quelle que soit la nationalité du bateau qui la transporte.
17 heures : à son tour, la France entre en guerre contre le IIIe Reich. L'ultimatum francais, qui devait arriver à expiration le lendemain, prend effet le jour meme.
Les 33 divisions allemandes du Heeresgruppe C, le groupe d'armées du général von Leeb, continuent à s'installer en défensive le long de la ligne Siegfried et des frontiéres belge et bollandaise.
L'Inde, l'Australie, la NouvelleZélande et les dominions les plus attachés à la Grande-Bretagne entrent en guerre à ses cotés.
21 heurs : l'U-Boot 30 prend pour un cargo armé le transport de passagers anglais Athenia, de 13 500 t, et le coule, faisant 112 victimes, dont 28 citoyens américains. Aux Etats-Unis, ce grave événement suscite une profonde animosité contre l'Allemagne. Cependant, pour protéger les liaisons maritimes, l'Angleterre pense à remettre en vigueur le systéme des convois qui a fait ses preuves à la fin de la Premiére Guerre mondiale.

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