samedi 25 novembre 2006

16 mai 1940

Le général Gamelin décline toute responsabilité pour la défense de Paris et donne l'ordre de retraite à toutes les forces francaises qui se trouvent en Belgique. Les troupes belges recoivent l'ordre de se replier sur l'Escaut. Les divisions du général Gort battent egalement en retraite.
Churchill écrit à Mussolini pour l'inciter à ne pas entrer en guerre contre l'Angleterre. De toute maniére, le danger croissant de voir l'Italie intervenir dans le conflit détermine le gouvernement britannique à faire abandonner à ses navires la route de la Méditerranée au profit de l'itinéraire plus sur du cap de Bonne-Espérance.
Le président Roosevelt demande au Congrés un crédit extraordinaire de 900 millions de dollars pour renforcer les forces armées.
Le président du Conseil francais, Paul Reynaud, fait savoir par radio à Churchill que la bataille est désormais ouverte à l'ennemi.
Vers la fin de l'aprés-midi, Churchill et sir John Dill, chef d'étatmajor impérial en second, prennent l'avion pour Paris. A 17 h 30, au Quai d'Orsay, ils rencontrent le président du Conseil, Paul Reynaud, le ministre des Affaires étrangéres. Daladier, et le général Gamelin, commandant en chef des armées francaises.
La 7e division blindée de Rommel a pénétré de 80 km. en territoire francais, en direction de Cambrai, et a capturé environ 10 000 prisonniers et 100 chars.
Dans la soirée, les divisions blindées de Guderian se trouvent à environ 90 km à l'est de Sedan.

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