jeudi 9 novembre 2006

29 septembre 1938

Accords de Munich. Ils sont signés par les représentants de la France ( Daladier ) de la Grande-Bretagne ( Chamberlain ), de L'Italie ( Mussolini ) et de L'Allemagne ( Hitler ) à la fin d'une réunion tenue dans la capitale bavaroise pour résoudre le problème des Sudètes, minorité tcheque de langue allemande qui demandait depuis longtemps son annexion au Reich. Le gouvernement de Prague s'y était toujours opposé, car il voyait là une menace pour sa sécuritévet son intégrité nationale. Mais la violente propagande allemande avait finalement entrainé la France et L'Angleterre à chercher à tout prix une solution diplomatique de l'affaire en demandant la médiation de Mussolini. Par les accords de Munich, la France et l'Angleterre, prétendant se justifier par " le profond réalisme avec lequel elles voient la situation allemande", cédent sur tous les points aux prétentions de Hitler. Elles autorisent en fait l'Allemagne à occuper la région des Sudétes entre le 1er et le 10 oktobre, à condition qu'elle renonce à toute extension territoriale ultérieure aux dépens des nations voisines. Malgré leur expérience politique,Chamberrlain et Daladier sont convaincus d'avoir mis un terme à l'expansionnisme allemand et surtout d'avoir sauvé la paix. Rarement illusions furent démenties par les faits avec une telle rapidité : les évenements qui allaient suivre firent justice des espoirs des deux hommes. Abandonnée par la France et L'Angleterre, la Tchécoslovaquie doir céder à L'Allemagne presque 30 000 km.2de son territoire avec 3 500 000 habitants, dont 2 800 000 de langue allemande. Mais ce n'est pas tout. L'infortunée Tchécoslovaquie, apés un second partage paraphé le 20 novembre 1938, perd d'autres fractions de territoire au profit de la Pologne ( 1 700 km2 et 228 000 habitan ) et de la Hongrie ( 20 000 km2 et 772 000 habitants ). De telles cessions territoriales font perdre à l'economie tchecoslovaque une part importante de ses ressources miniéres et de son industrie.

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