samedi 9 décembre 2006

17 juin 1940

A midi, le maréchal Pétain, nouveau président du Conseil français, s'adresse par radio à la nation pour lui annoncer que des pourparlers d'armistice sont en cours.
o Churchill s'adresse aux Anglais pour leur faire part de la démarch€ française. Il affjrme qu'après la . bataille de France il y aura certainement la bataille d'Angleterre. Mais les Allemands ne sont pas prêts. Le quartier général envoie au coIIimandement de la Kriegsmarine la note suivante : «A ce jour, le Führer n'a pas encore manifesté l'intention le procéder à un débarquement en Angleterre, parce qu'il se rmd parfaitement compte des diffjcultés que présenterait une telle opérarion. C'est pourquoi le commandement suprême des forces armées n'a effectué, pour l'instant, aucun travail préparatoire relatif à ce débarquement. »
Les blindés de Guderian sont à Pontarlier, non loill de la frontière Suisse.
La rapidité de la victoire allemande et la demande française d'armistice qui l'a suivie obligent Hitler à donner de nouvelles instructions à ses collaborateurs les plus directs, le général Keitel, commandant en chef des forces armées, et le général Jodl,chef du bureau Opérations du comandement suprême de la Wehrmacht. En effet, le jeu politique devient plus subtil et le rôle
des armées plus déljcat. Il s'agit avant tout de détacher complètement la France de l'Angleterre, parce qu'un éventuel transfert du gouvernement français en Afrique du Nord serait névitablement lln appoint psychclogique et politiqu€ (et aussi militaire) pour la Grallde-Bretagne et déclencherait la guerre en Méditerranée. Hitler tire six conclusions de la situation présente : La France doit survivre en tant que puissance souveraine. C'est la d seule façon, pour les Allemands, d'être certains que son empire coloniaI ne passera pas du côté des se Anglais.
'l? Pour permettre a la FIance de survivre, il faut lui laisser un territoire où elle exercera sa souveraineté. Il ne serait donc pas opportun d' occuper son territoire en totalité. : 3° L'armée française devra être rassemblée dans la zone libre, où elle sera démobilisée. Un certain effectif lui sera laissé pour le maintien t de l'ordre public.
4° La flotte française sera neutral sée. Il faudra éviter d'en demander la livraison à la Kriegsmarine, car, selon toute probabilité, elle se retireralt outre-mer ou en Angleterre.
5° Les questions territoriales seront réglées au moment des négociations pour le traité de paix. 6° Les demandes concernant l'empire colonial français pourront être formulées en un second temps. Les presenter dès maintenant conduirait probalement l'Angleterre à annexer les colonies françaises.

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