samedi 9 décembre 2006

15 juin 1940

Au cours de la réunion du Conseil blii des ministres français, le maréchal Pétain reparle d'armistice et menace de démissionner si les membres du cabinet s'y opposent. Malgré leurs engagements antérieurs envers les Anglais, les autorités françaises leur font part de leur intention de traiter avec les Allemands. La réponse de Churchill est la suivante : «A condition que la flotte française rejoigne immédiatement 1 les ports britanniques pendant les négociations, le gouvernement de Sa Majesté donne son plein consenteillent au gouvernement français pour qu'il engage des pourparlers d'armistice. »
De Gaulle, qui se trouve à Lonires depuis la veille, téléphone à Paul Reynaud le texte d'une offre d'« union franco-britannique», élaboré depuis déjà quelque temps. En substance, il s'agit de la fusion des deux États. Reynaud est personnellement favorable à ce projet, mais l'idée est mal accueillie au Conseil des ministres. Reynaud donne sa dE iémission. Pétain constitue aussitôt A' un nouveau cabinet et, à 23 heures charge son ministre des Affaires c étrangères Paul Baudouin de pressentir les Allemands et les Italiens.
A minuit, par le canal de l'ambas- e sadeur d'Espagne à Paris, le gouvernement français présente officiellement sa demande d'armistice.
Après la conquête de Dijon, les blindés de Guderian arrivent sur la Saône et se dirigent directement ] sur Besançon et Pontarlier. La ligne e1 Maginot est ainsi contournée, tandis que le groupe d'armées C traverse le Rhin près de Colmar.
Au cours de la nuit, un bateau britannique quitte la France après avoir embarqué l'eau lourde commandée le 21 mars à la Norvège.

Aucun commentaire: