jeudi 7 décembre 2006

22 mai 1940

l Le Parlement britannique vote l'Emergency Powers Act, qui donne pleins pouvoirs à l'exécutif.
Les divisions blindées allemandes, qui ont atteint la mer à l Noyelles le 20 mai, se dirigent fran- chement vers le nord, en particulier la 2e, qui avance sur Boulogne, et la 1re, qui progresse vers Calais. Au château de Vincennes, le , général Weygand, nouveau commandant en chef des forces armées françaises, expose au président du c Conseil Paul Reynaud et au Premier c ministre britannique Churchill un plan destiné uniquement à éviter la défaite, puisque les Anglais de la B.E.F. sont en train de se replier de l'Escaut à la frontière française et que les Français n'ont pas su s'opposer à l'envahisseur avec efficacité et _ et ont même été bousculés. D'après ce plan, les Belges se replieraient 2 sur l'Yser, tandis que les Anglais et la 1re armée française contre-atta - queraient en force en direction du sud-ouest. En même temps, les armées venant du sud franchiraient la Somme, puis, par une attaque l vers le nord, feraient leur jonction avec les forces alliées dans ce sec- l teur. Le général Weygand pense que :ette triple manœuvr€ devrait permettre de briser le coin formé par les divisions blindées allemandes. ' De son côté, la R.A.F. fournirait tout ( l'appui aérien nécessaire.
Le plan Weygand obtient l'agrément Cl des hommes politiques. Malheureusement, malgré l'arrêt imprévu de la progression allemande entre le 23 et le 25 mai, aucune des manœuvres prévues ne pourra se réaliser. En tout premier lieu, les Belges ne sont absolument sont absolument sont al sont absolument pas disIJosés à se l': replier plus à l'ouest de la Lys. En second lieu, bien loin de pouvoir attaquer à partir d'Arras en direction du sud, les 9 divisions britanniques du général Gort éviteront de justesse l'encerclement en évacuant la ville dans la nuit du 23 au 24. L'attaque alliée a partir du nord sera donc reportée au 26 mai. Mais, le soir du 25, le général Gort devra lancer sur Ypres deux des divisions destinées à l'offensive afin de colmater une brèche dans le dispositif allié à l'endroit précis ou les lignes de défense anglaises et belges auraient dû se souder. Enfin, il n'y a aucune coordination sérieuse entre les Français et les Anglais.

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