samedi 9 décembre 2006

20 juin 1940

Partant de L'Yon, que les troupes ge allemandes ont occupé dans la sa matinée, quelques
éléments blindés se dirigent vers les Alpes occidentales pour prêter main-forte aux Ita- s' liens, qui viennent d'y déclencher leur offensive. Malgré l'avis contraire du haut commandement et s la difficulté de passer rapidement d'une stratégie défensive, décidée à la veille de la déclaration de guerre, c a veIlle de la déclaration de guerre, à une stratégie offensive, le 17 juin, Mussolini avait déjà donné l'ordre d'attaquer sur la frontière française.
Les Français suivent le conseil du gouvernement allemand et demandent également un armistice à l'Italie.
Paul Baudouin, ministIe français des Affaires étrangères,. envoie à José Felix de Lequericél, ambasdeur d'lspagne en France, les noms des plénipotentiaires français désignés pour signer l'armistice avec les Allemands. La. délégation aura à sa tête le général Charles Huntziger et sera composée de l'ambassadeur de France Léoll Noël, du ministre plénipotentiaire Rochard, de l'amiral Le Luc, du général Parisot et du général Bergeret. Elle n'a qu'une seule consigne : rompre immédiatement les négociations si les Allemands demandent qu'on leur livre la flotte. A 14 heures, le délégués français partent pour la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.
Les autorités allemandes imposent à la France d'importantes mesures inancières. L'une d'en~~s !tend a u territoire français la mise en place de ReiclJskreditkassen, insituts d'émission créés en temps de guerre pour les troupes allemandes des régions occupées. Ces nouveaux organismes pourront émettre des billets de banque ayant cours légal dans le pays au même titre que le franc. Une autre mesure de caractère économique et financier, imposée presque en même temps que la première et appelée Devisenschutzkommandos, consiste à geler immédiatement tous les comptes bancaIres étrangers et à bloquer bancaires étrangers et à bloque l'épargne des citoyens français.

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