lundi 11 décembre 2006

13 auot 1940

C'est le « Jour de l'Aigle », l'Adlertag, nom de code de la première journée du bombardement auquel l'aviation allemande soumettra pendant des semaines les bases aérienfies, les terrains d'atterrissage et les installations aéronautiques anglaises. Au cours de ces premières 24 heures, les Allemands engageront 1485 appareils et en perdront 45, contre 13 chasseurs et 7 pilotes pour les Anglais. Mais dès la phase initiale de la bataille, l'ennemi mettra en évidence toutes ses imperfections. Par exemple, les stukas, qui ont une vitesse maximale de 300 kwh et n'atteignent qu'une altitude de 3 500 m, sont une prole facile pour les Spitfire plus maniables et surtout plus rapides, qui ti atteignent la vitesse de 600 km/h et montent au-dessus de 10000 ffi. Il en est de même pour les chasseursbombardiers Me-IIO, qui manquent de souplesse, et pour les Damier,
les Heinkel et les Ju-88, qui ne transportent que 500 kg de bombes, et ont donc une capacité de destruction extrêmement réduite pour le risque qu'ils encourent d'être abattus par la chasse angla.ise avant d'atteindre leur objectif.
Malgré cette infériorité qualitative, Goering et les généraux de l'étatmajor allemand se donnent 4 jours pour détruire la défense aérienne britannique au sud de la ligne Londres-Gloucester, et 4 semaines pour éliminer complètement la d' R.A.F.
Ciano, minis1re italien des Affaires étrangères, convoque à Rome le général Prasca, commandant les troupes italiennes en Albanie, et annonce à la presse que la campagne de Grèce va commencer.
les Anglais décident un envoi l' massif de blindés au Moyen-Orient.

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