samedi 9 décembre 2006

11 juin 1940

Le général Alexandros Papagos, chef d'état-major de l'armée grecque, assure que son gouvernement a étudié attentivement les déclarations de Mussolini et annonce qu'il fera respecter, si besoin par les armes, la neutralité de son pays.
L'aviation italienne fait huit 1 ncurSlons sur Malte.
o Le général Hering, gouverneur militaire de Paris, annonce que la capitale a été déclarée ville ouverte. La décision a été prise par le généraI Weygand, qui considère inutile de défendre militairement une ville entourée par l'ennemi à l'est et à l'ouest. De leur côté, les Allemands ont savoir qu'ils ne reconnaîtront à Paris le statut de ville ouverte que si toute résistance militaire française cesse au nord d'une ligne a passant par Saint-Germain, Versailles, Juvisy, Saint-Mauf, Meaux. Les Français acceptent cette condition. A la nouvelle que leur ville sera épargnée, les Parisiens se sentent soulagés.
Le Conseil suprême interallié se réunit à Briare. Entre autres personchilI et Eden y participent. Les Français demandent avec insistance que l l'aviation anglaise intervienne à leur profit, mais Churchill, craignant une offensive de La Luftwaffe sur l'Angleterre, refuse.
La progression des armées a11emandes se poursuit vers le centre de la France. Reims est tombé aux mains de l'ennemi.
La situation de l'armée française 1 est la suivante : des 30 divisions qui existent encore sur le papier, 11 ne possèdent plus que 50 % de leurs effectifs, 13 sont réduites à ; 25 % et les autres ne sont que des . « débris».
Premières attaques en Afrique. L'aviation italienne bombarde Port - Soudan et Aden; l'aviation anglaise effectue des raids sur l'Érythrée.

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