mardi 9 janvier 2007

5 décembre 1941

Front soviétique. Tandis que l'ofensive allemande contre la capitale soviétique s'enlise par manque de moyens et en raison des terribles conditions climatiques, les Russes, qui ont accumulé toutes les réserves possibles en hommes et en matériel, lancent une contre-offensive généale sur tous les fronts, en partlculier sur celui de Moscou. Sur ce seul point, 88 divisions d'infanterie, 15 divisions de cavalerie montée et 1 500 chars se ruent contre 67 divisi()ns allemandes. Leur objectif est d'enfoncer les ailes du Heeresgruppe Centre pour l'encercler et }' anéantir. Les Russes envoient leur cavalerie au massacre, mais ils s'imposent par lellIs chars. Le généraI Heinz Guderian demande vainement à Hitler l'autorisation d'opérer une retraite défensive. Au nordouest de Moscou, dans la région de Krasnaïa Poliana- Dmitrov- Kalinine, 7 armées soviétiques exercent une pression énergique contre les éléments avancés de la IXe armée allemande et des 3e et 4e Panzergruppen qui y sont concentrés. Au sud de Moscou, dans la région de ToulaKachira-Mikhaïlov, 3 armées soviétiques et 1 corps d'armée de cavalerie de la garde s'en prennent au 2e Panzergruppe. Les Allemands sont nettement surpns par la violence et le volume de l'attaque russe.
La Grande-Bretagne déclare la guerre à la Finlande, à la Hongrie. et à la Roumanie.
A Moscou, Staline rencontre Eden. Il rencontre également le général Sikorski, chef du gouvernement polonais en exil à Londres, pour signer avec lui un pacte d'assistance mutuelle soviéto-polonais.
En réponse à une demande d'explications américaine, le Japon assure que les déplacements de ses troupes en Indochine ne sont qu'une mesure de précaution.

Aucun commentaire: